拍品專文
L'inventaire du château de Compiègne, dressé en 1811, fait mention dans le salon du premier appartement de Prince, sous le numéro 1334, de huit tabourets dont la description est la suivante: Huit tabourets bois dorés pieds à cuisses à enroulement et rosaces dans le haut et griffes dans le bas, les dits garnis à épaisseur et couverts en brocards id aux canapés, encadrées d'un galon or fin, et avec cloux dorés sur galon d'or faux. Hauteur 50 c, longueur 60 c, profondeur 52 c
L'appartement auquel étaient destinés les tabourets était entièrement achevé et prêt à être meublé le 1er juin 1808. En 1817, les tabourets sont toujours en place alors qu'ils ne figurent plus dans l'inventaire de 1825.
La forme de ce tabouret reprend le dessin d'un piétement de table par Percier et Fontaine qui à l'exception de la palmette d'entrejambe reprend le même registre décoratif (Percier et Fontaine, Recueil de décorations intérieures, pl. XVI). Ce dessin servit de modèle à la réalisation du bureau de Napoléon par les Frères Jacob pour la bibliothèque de la Malmaison. Ce meuble était reproduit à l'identique dans tous les cabinets de travail de l'Empereur à Compiègne, Fontainebleau etc.
Un tabouret de ce modèle estampillé de Jacob Frères rue Meslée provenant du palais de Saint Cloud et conservé au Mobilier National est illustré dans E. Dumonthier, Les Sièges de Jacob Frères, Paris, 1921, p.33. Ce modèle existait donc déjà en 1803 et dut être repris par les Jacob au moment de l'ameublement de Compiègne.
L'appartement auquel étaient destinés les tabourets était entièrement achevé et prêt à être meublé le 1er juin 1808. En 1817, les tabourets sont toujours en place alors qu'ils ne figurent plus dans l'inventaire de 1825.
La forme de ce tabouret reprend le dessin d'un piétement de table par Percier et Fontaine qui à l'exception de la palmette d'entrejambe reprend le même registre décoratif (Percier et Fontaine, Recueil de décorations intérieures, pl. XVI). Ce dessin servit de modèle à la réalisation du bureau de Napoléon par les Frères Jacob pour la bibliothèque de la Malmaison. Ce meuble était reproduit à l'identique dans tous les cabinets de travail de l'Empereur à Compiègne, Fontainebleau etc.
Un tabouret de ce modèle estampillé de Jacob Frères rue Meslée provenant du palais de Saint Cloud et conservé au Mobilier National est illustré dans E. Dumonthier, Les Sièges de Jacob Frères, Paris, 1921, p.33. Ce modèle existait donc déjà en 1803 et dut être repris par les Jacob au moment de l'ameublement de Compiègne.