Lot Essay
Le dessin de ce modèle de pendule est conservé au Metropolitan Museum of Art de New York, inv. 60 692 10. Provenant de la collection Esmerian, ce dessin faisait partie d'un ensemble acheté à Vienne dont F.J.B. Watson pensait qu'il constituait un catalogue d'objets, de meubles et de porcelaines envoyé au duc de Saxe-Techen afin qu'il effectue un choix. Ce modèle a été conçu vers 1782-1783 puisque la pendule de Pavlovsk fut certainement achetée par le Comte du Nord en 1782.
D'autre part, la plaque de la pendule de la Huntington Gallery est datée de 1782 tout comme celle de la plaque de la pendule que nous présentons ici.
Des plaques similaires, à décor d'enfants géographes ou astronomes, avaient par ailleurs été inventées pour orner des thermomètres baromètres, signés de Passemant. Une de celles-ci fut employée sur ce qui doit être la première pendule commandée (Rijksmuseum).
Le bronzier demeure à ce jour inconnu bien que les ornements ne soient pas sans rappeler la production de Duplessis et de Martincourt.
Des deux autres pendules connues de ce modèle, seul l'exemplaire conservé à la Huntington Gallery est identique. Le second, celui du Rijksmuseum d'Amsterdam, présente des différences notables dans le socle qui le rend différent du dessin du Metropolitan Museum.
LE PREMIER EXEMPLAIRE
Huntington Collection, Californie, USA, reproduit dans Robert R. Wark, French Decorative Art in the Huntington Collection, San Marino, 1961, p.97, fig.85.
Cette pendule achetée par la Huntington Gallery en 1927 provenait de la collection J.Pierpont Morgan. Le couronnement de la pendule est orné d'une miniature représentant un jeune prince ou dignitaire de l'Eglise.
Le cadran ainsi que le mouvement sont signés de N.Sotiau, la plaque centrale est signée de Dodin et datée de 1782. La pendule porte également une inscription: mai 1783.
LE SECOND EXEMPLAIRE
Rijksmuseum, Amsterdam, catalogue Scheurler, n°510, R.B.K.16672, reproduit dans P. Verlet, Les Bronzes Dorés Français du XVIIIème siècle, Paris, 1999, p.37, ill.28.
Cette pendule fut certainement achetée chez Daguerre par le futur Paul Ier et son épouse Marie Féodorovna lors de leur voyage incognito, sous le nom de Comte et Comtesse du Nord, à Paris en 1782. Elle ornait avant la révolution de 1917 la cheminée de la chambre de Marie Féodorovna au Palais de Pavlovsk. Le cadran et le mouvement sont signés de l'horloger Louis Montjoye. Cet horloger travailla beaucoup avec le marchand-mercier Simon-Philippe Poirier puis avec son successeur Dominique Daguerre.
SOTIAU
Remacle Nicolas Sotiau s'éteignit au début du mois de juillet 1791. Horloger favori de Dominique Daguerre, ce dernier lui devait 443 livres en 1791.
VINCENT
Henry-François Vincent, doreur à la manufacture pour la période 1753-1800.
CHAPPUIS
Antoine-Nicolas Chappuis, l'Aîné, peintre de fleurs et oiseaux à la manufacture pour la période 1761-1787.
TAILLANDIER
Il existe deux représentants avec une marque similaire et peignant tous deux des fleurs et des fonds de couleurs, Vincent (1753-1790) et Geneviève (1774-1798).
CHAUVAUX
Michel-Barnabé Chauvaux, père, doreur à la manufacture pour la période 1752-1788.
DODIN
Charles-Nicolas Dodin, peintre de personnages et de trophées à la manufacture pour la période 1754-1803.
D'autre part, la plaque de la pendule de la Huntington Gallery est datée de 1782 tout comme celle de la plaque de la pendule que nous présentons ici.
Des plaques similaires, à décor d'enfants géographes ou astronomes, avaient par ailleurs été inventées pour orner des thermomètres baromètres, signés de Passemant. Une de celles-ci fut employée sur ce qui doit être la première pendule commandée (Rijksmuseum).
Le bronzier demeure à ce jour inconnu bien que les ornements ne soient pas sans rappeler la production de Duplessis et de Martincourt.
Des deux autres pendules connues de ce modèle, seul l'exemplaire conservé à la Huntington Gallery est identique. Le second, celui du Rijksmuseum d'Amsterdam, présente des différences notables dans le socle qui le rend différent du dessin du Metropolitan Museum.
LE PREMIER EXEMPLAIRE
Huntington Collection, Californie, USA, reproduit dans Robert R. Wark, French Decorative Art in the Huntington Collection, San Marino, 1961, p.97, fig.85.
Cette pendule achetée par la Huntington Gallery en 1927 provenait de la collection J.Pierpont Morgan. Le couronnement de la pendule est orné d'une miniature représentant un jeune prince ou dignitaire de l'Eglise.
Le cadran ainsi que le mouvement sont signés de N.Sotiau, la plaque centrale est signée de Dodin et datée de 1782. La pendule porte également une inscription: mai 1783.
LE SECOND EXEMPLAIRE
Rijksmuseum, Amsterdam, catalogue Scheurler, n°510, R.B.K.16672, reproduit dans P. Verlet, Les Bronzes Dorés Français du XVIIIème siècle, Paris, 1999, p.37, ill.28.
Cette pendule fut certainement achetée chez Daguerre par le futur Paul Ier et son épouse Marie Féodorovna lors de leur voyage incognito, sous le nom de Comte et Comtesse du Nord, à Paris en 1782. Elle ornait avant la révolution de 1917 la cheminée de la chambre de Marie Féodorovna au Palais de Pavlovsk. Le cadran et le mouvement sont signés de l'horloger Louis Montjoye. Cet horloger travailla beaucoup avec le marchand-mercier Simon-Philippe Poirier puis avec son successeur Dominique Daguerre.
SOTIAU
Remacle Nicolas Sotiau s'éteignit au début du mois de juillet 1791. Horloger favori de Dominique Daguerre, ce dernier lui devait 443 livres en 1791.
VINCENT
Henry-François Vincent, doreur à la manufacture pour la période 1753-1800.
CHAPPUIS
Antoine-Nicolas Chappuis, l'Aîné, peintre de fleurs et oiseaux à la manufacture pour la période 1761-1787.
TAILLANDIER
Il existe deux représentants avec une marque similaire et peignant tous deux des fleurs et des fonds de couleurs, Vincent (1753-1790) et Geneviève (1774-1798).
CHAUVAUX
Michel-Barnabé Chauvaux, père, doreur à la manufacture pour la période 1752-1788.
DODIN
Charles-Nicolas Dodin, peintre de personnages et de trophées à la manufacture pour la période 1754-1803.