拍品專文
Probablement destinée à un cabinet de treillage, cette console s'inscrit de par l'originalité de ses ornements dans un projet décoratif d'une pièce également ornée sur ses murs de treillage.
Deux meubles actuellement conservés au Musée National du Château de Versailles, sont identiques à cette console.
Identiques quant au décor de treillage, ils diffèrent cependant par leur marbre (bleu turquin) et par différents détails de bronze.
Ces deux meubles, commode et secrétaire, furent livrés au duc d'Orléans pour son château du Raincy aux environs de 1787. Reçu maître-ébéniste en 1785, Jean-Jacques Pafrat livra probablement par l'intermédiaire du marchand-ébéniste Nicolas Petit des meubles au duc d'Orléans. En effet, si Pafrat ne figure pas dans les comptes ducaux, Nicolas Petit reçut en 1787 la somme de 3.405 livres pour ses livraisons. Deux ans plus tôt, Nicolas Petit était témoin au mariage de son ami Pafrat.
La console que nous présentons, ne figure pas dans les inventaires du château du Raincy. Fut-elle livrée pour le pavillon du parc Monceau? Aucun document ne vient conforter cette hypothèse; cependant plusieurs meubles d'appui ornés de cette frise à jour à losanges existent:
- Collection M. Dxx, ancienne collection Boulland, vente Paris, le 19 février 1925, lot 123 puis vente Paris, Galerie Charpentier, le 9 décembre 1952, lot 65.
- Collection E. Chappey, vente Paris, des 27 au 31 mai 1907, lot 1483 puis revendue le 13 mai 1921, lot 78.
- Vente Christie's Londres, le 19 mars 1964, lot 91, collection Louis Murat.
Deux meubles actuellement conservés au Musée National du Château de Versailles, sont identiques à cette console.
Identiques quant au décor de treillage, ils diffèrent cependant par leur marbre (bleu turquin) et par différents détails de bronze.
Ces deux meubles, commode et secrétaire, furent livrés au duc d'Orléans pour son château du Raincy aux environs de 1787. Reçu maître-ébéniste en 1785, Jean-Jacques Pafrat livra probablement par l'intermédiaire du marchand-ébéniste Nicolas Petit des meubles au duc d'Orléans. En effet, si Pafrat ne figure pas dans les comptes ducaux, Nicolas Petit reçut en 1787 la somme de 3.405 livres pour ses livraisons. Deux ans plus tôt, Nicolas Petit était témoin au mariage de son ami Pafrat.
La console que nous présentons, ne figure pas dans les inventaires du château du Raincy. Fut-elle livrée pour le pavillon du parc Monceau? Aucun document ne vient conforter cette hypothèse; cependant plusieurs meubles d'appui ornés de cette frise à jour à losanges existent:
- Collection M. Dxx, ancienne collection Boulland, vente Paris, le 19 février 1925, lot 123 puis vente Paris, Galerie Charpentier, le 9 décembre 1952, lot 65.
- Collection E. Chappey, vente Paris, des 27 au 31 mai 1907, lot 1483 puis revendue le 13 mai 1921, lot 78.
- Vente Christie's Londres, le 19 mars 1964, lot 91, collection Louis Murat.