![LOUYS, Pierre (1870-1925). Lettre autographe signée et datée du "11 août [18]96". 4 pages in-8 sur un double feuillet (175 x 108 mm), encre brune sur papier. (Traces de pliures, déchirure restaurée avec ruban adhésif).](https://www.christies.com/img/LotImages/2005/PAR/2005_PAR_05409_0013_000(103211).jpg?w=1)
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LOUYS, Pierre (1870-1925). Lettre autographe signée et datée du "11 août [18]96". 4 pages in-8 sur un double feuillet (175 x 108 mm), encre brune sur papier. (Traces de pliures, déchirure restaurée avec ruban adhésif).
BELLE LETTRE ÉVOQUANT SON INTRODUCTION POUR RONSARD QUI SERA PUBLIÉE EN 1897 AU MERCURE DE FRANCE.
Né dans une famille ancienne (le duc d'Abrantès était son grand-oncle), Pierre Louÿs compta parmi ses amis des écrivains tels que Leconte de Lisle, Heredia, Mallarmé, Verlaine et Moréas.
La lettre présente fut rédigée l'année de la publication d'Aphrodite, oeuvre qui ouvrit à l'écrivain les portes de la célébrité. Adressée sans doute à l'éditeur du Mercure de France, Alfred Vallette, elle concerne des projets et des demandes très précis du jeune écrivain. "[...] je tiens pour le format Tauchnitz et, si le comité daigne, j'aurais l'intention de publier à mes frais chez vous et sous ce format, toute une série d'ouvrages: -- projet que j'aurais réalisé chez Bailly avec la collection à la Sphynge si l'éditeur avait été moins endormi. J'ai énormément travaillé à Ronsard depuis huit jours et je vous transmettrai samedi sans faute le texte définitif (tâche pénible, croyez-le!). Il ne serait même pas impossible que je vous remisse (?) [sic!] la préface avant mon départ [...]"
Visiblement Ronsard tint une place très importante chez Louÿs car il termine la lettre ainsi: "Quant à Ronsard, vous savez, c'est LE SEUL. Et les gens ne commenceront à avoir du goût que le jour où ils comprendront cela".
BELLE LETTRE ÉVOQUANT SON INTRODUCTION POUR RONSARD QUI SERA PUBLIÉE EN 1897 AU MERCURE DE FRANCE.
Né dans une famille ancienne (le duc d'Abrantès était son grand-oncle), Pierre Louÿs compta parmi ses amis des écrivains tels que Leconte de Lisle, Heredia, Mallarmé, Verlaine et Moréas.
La lettre présente fut rédigée l'année de la publication d'Aphrodite, oeuvre qui ouvrit à l'écrivain les portes de la célébrité. Adressée sans doute à l'éditeur du Mercure de France, Alfred Vallette, elle concerne des projets et des demandes très précis du jeune écrivain. "[...] je tiens pour le format Tauchnitz et, si le comité daigne, j'aurais l'intention de publier à mes frais chez vous et sous ce format, toute une série d'ouvrages: -- projet que j'aurais réalisé chez Bailly avec la collection à la Sphynge si l'éditeur avait été moins endormi. J'ai énormément travaillé à Ronsard depuis huit jours et je vous transmettrai samedi sans faute le texte définitif (tâche pénible, croyez-le!). Il ne serait même pas impossible que je vous remisse (?) [sic!] la préface avant mon départ [...]"
Visiblement Ronsard tint une place très importante chez Louÿs car il termine la lettre ainsi: "Quant à Ronsard, vous savez, c'est LE SEUL. Et les gens ne commenceront à avoir du goût que le jour où ils comprendront cela".
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AUTOGRAPH LETTER SIGNED BY PIERRE LOUYS CONCERNING HIS FOREWORD TO "RONSARD" IN VIEW OF ITS PUBLICATION THE FOLLOWING YEAR.