拍品专文
Ce tableau a longtemps été décrit comme un Autoportrait, mais les traits du modèle sont différents de ceux de Rigaud, connus par des tableaux représentant l'artiste coiffé d'un turban conservés à Versailles et au Musée de Perpignan. Le tableau fut également considéré un temps comme le portrait du beau-frère de Rigaud, le Sieur Lafitte, bailli de Perpignan, par comparaison avec un triple portrait de famille conservé au Musée du Louvre, mais cette identification ne semble pas non plus convaincre les spécialistes. Monsieur Stephan Perreau a proposé d'identifier, sans certitude, le modèle avec l'envoyé de Parme, Allessandro Roncovieri (1642-1711), scientifique et homme de lettres (communication écrite, 29 août 2005).
L'attitude du personnage, représenté en tenue d'intérieur, sans attribut particulier, semble en effet, comme le souligne Dominique Brême (op. cit., p. 42) nous orienter vers les milieux artistiques ou littéraires. Le tableau est de grande dimension et le fait qu'il soit signé et daté, non pas au dos de la toile comme Rigaud le faisait habituellement, mais à l'avant, semble indiquer un personnage d'importance et une commande coûteuse. En 1702, Rigaud est un artiste célèbre, (Le Portrait de Louis XIV en habits de sacre date de 1701 et l'imposant Portrait de Bossuet du Louvre date de 1702) à la tête d'un atelier prospère et des portraits de cette taille sont parmi les plus chers.
Ce portrait est l'occasion pour Rigaud de témoigner son admiration pour Rembrandt, déjà perceptible dans d'autres oeuvres (on sait que Rigaud réalisa des copies de tableaux de Rembrandt, par exemple une Présentation au temple du Musée du Louvre). Une nouvelle fois, Rigaud utilise un traitement savant de la lumière qui vient éclairer fortement le visage depuis le côté gauche et réveler dans un second temps un costume, savamment composé d'étoffes de textures différentes.
Rigaud conserva un fidèle souvenir de ce portrait, à travers un dessin à la pierre noire et rehauts de blanc sur papier bleu, aujourd'hui au Cabinet des dessins du Musée du Louvre.
Nous remercions Monsieur Dominique Brême, qui a examiné l'oeuvre et confirmé son attribution.
Nous remercions également Monsieur Stephan Perreau pour avoir confirmé l'attribution d'après photographies et communiqué la notice correspondant à ce tableau dans le catalogue du peintre Rigaud qu'il prépare actuellement.
L'attitude du personnage, représenté en tenue d'intérieur, sans attribut particulier, semble en effet, comme le souligne Dominique Brême (op. cit., p. 42) nous orienter vers les milieux artistiques ou littéraires. Le tableau est de grande dimension et le fait qu'il soit signé et daté, non pas au dos de la toile comme Rigaud le faisait habituellement, mais à l'avant, semble indiquer un personnage d'importance et une commande coûteuse. En 1702, Rigaud est un artiste célèbre, (Le Portrait de Louis XIV en habits de sacre date de 1701 et l'imposant Portrait de Bossuet du Louvre date de 1702) à la tête d'un atelier prospère et des portraits de cette taille sont parmi les plus chers.
Ce portrait est l'occasion pour Rigaud de témoigner son admiration pour Rembrandt, déjà perceptible dans d'autres oeuvres (on sait que Rigaud réalisa des copies de tableaux de Rembrandt, par exemple une Présentation au temple du Musée du Louvre). Une nouvelle fois, Rigaud utilise un traitement savant de la lumière qui vient éclairer fortement le visage depuis le côté gauche et réveler dans un second temps un costume, savamment composé d'étoffes de textures différentes.
Rigaud conserva un fidèle souvenir de ce portrait, à travers un dessin à la pierre noire et rehauts de blanc sur papier bleu, aujourd'hui au Cabinet des dessins du Musée du Louvre.
Nous remercions Monsieur Dominique Brême, qui a examiné l'oeuvre et confirmé son attribution.
Nous remercions également Monsieur Stephan Perreau pour avoir confirmé l'attribution d'après photographies et communiqué la notice correspondant à ce tableau dans le catalogue du peintre Rigaud qu'il prépare actuellement.