Lot Essay
Après la Première Guerre Mondiale, à l'âge de 41 ans, Steichen cherche à renouveler son approche de la photographie. Il rompt alors avec l'esthétique pictorialiste et expirimente de nouvelles techniques.
Désirant tout à la fois associer volume et densité dans une même image photographique, il choisit de photographier des pommes et des poires de son jardin en modulant l'éclairage. Il découvre que les meilleures images, et ce lot en est un exemple parfait, sont obtenues en exposant pendant 36 heures les fruits sous une tente d'épaisses couvertures qui retiennent et filtrent le passage de la lumière. Sa femme nous apprend dans sa biographie que 'Steichen n'avait pris en compte ni la contraction des objets résultant de l'air frais du soir, ni leur dilatation à la suite de la chaleur du jour. La taille de l'appareil photo, comme celle des fruits et des couvertures, se modifiait de manière infinitésimale et l'appareil n'enregistrait plus une, mais plusieurs images nettes légèrement superposées. A l'oeil nu, on n'en voyait qu'une, mais elle donnait l'impression d'être en trois dimensions.' (Steichen, Steichen's Legacy: Photographs 1895-1973, Alfred A. Knopf, 2000, p. 266).
Désirant tout à la fois associer volume et densité dans une même image photographique, il choisit de photographier des pommes et des poires de son jardin en modulant l'éclairage. Il découvre que les meilleures images, et ce lot en est un exemple parfait, sont obtenues en exposant pendant 36 heures les fruits sous une tente d'épaisses couvertures qui retiennent et filtrent le passage de la lumière. Sa femme nous apprend dans sa biographie que 'Steichen n'avait pris en compte ni la contraction des objets résultant de l'air frais du soir, ni leur dilatation à la suite de la chaleur du jour. La taille de l'appareil photo, comme celle des fruits et des couvertures, se modifiait de manière infinitésimale et l'appareil n'enregistrait plus une, mais plusieurs images nettes légèrement superposées. A l'oeil nu, on n'en voyait qu'une, mais elle donnait l'impression d'être en trois dimensions.' (Steichen, Steichen's Legacy: Photographs 1895-1973, Alfred A. Knopf, 2000, p. 266).