![GOYA Y LUCIENTES, Francisco José de. [Los Desastres de la guerra. Madrid: Laurenciano Potenciano pour la Real Academia, 1863.]](https://www.christies.com/img/LotImages/2005/PAR/2005_PAR_05415_0064_000(110857).jpg?w=1)
細節
GOYA Y LUCIENTES, Francisco José de. [Los Desastres de la guerra. Madrid: Laurenciano Potenciano pour la Real Academia, 1863.]
In-4 oblong (243 x 328 mm). Titre manuscrit, 80 planches gravées à l'aquatinte et tirées sur papier vélin dont 24 avec le filigrane fragmentaire "J.G.O." parfois accompagné d'un fragment de la palmette. (Anciens numéros d'inventaire au verso de chaque planche au crayon en marge, planches 21 avec petit pli en marge inférieure, 46 avec petite trace de rouille en marge, 51 avec petite tache blanche dans l'image, 62 avec un petit défaut de papier résultant en un petit trou à peine visible dans l'image, 80 avec taches brunes aux coins au verso.) Demi-basane verte de l'époque (très abîmée, plats détachés). Provenance: W.G. Russel Allen (cachet, indiquant don au Museum of Fine Arts, Boston) -- Museum of Fine Arts (cachet de désacquisition au contreplat et sur la garde).
EDITION ORIGINALE. EXEMPLAIRE EXCEPTIONNEL, la planche 36, intitulée Tan poco avant la correction du titre (il est normalement corrigé à la main en "Tampoco"). CET ÉTAT EST RESTÉ INCONNU À HARRIS. La planche 47, Asi sucedió est également avant la correction, toutes les autres planches correspondent à l'état corrigé tel qu'il est établi par Harris.
Hormis une collection de 85 épreuves d'artiste, que Goya offrit à son ami Céan Bermudéz, aucun tirage commercial de cette série fut exécuté avant l'achat des plaques par l'Academia de San Fernando en novembre 1862. Gravées certainement entre 1810 et 1820 (quatre portent la date de 1810), ces planches illustrent non seulement la guerre napoléonienne de 1808-1814, mais aussi la terrible famine qui frappa Madrid en 1811-1812. Il est probable que ces images dures et cruelles ne correspondirent pas au goût du jour et Goya, craignant un désastre commercial tel que celui des planches des Caprichos, décida de ne pas les publier. Les plaques furent conservées par Javier Goya, son fils, jusqu'à sa mort en 1854 et finalement achetées par la Real Academia de San Fernando en novembre 1862. C'est sur l'exemplaire de Bermudéz que furent copiés les titres des planches et la série fut enfin commercialisée en 1863 en un tirage d'environ 500 exemplaires. "Between the completion of the Caprichos in 1799 and the beginning of the Desastres, little is known of Goya's activities as an engraver except for two landscapes of which the copperplates are preserved in the Calcografía... After the expulsion of Napoleon's troops in 1814 and on receipt of new supplies of materials, Goya was able to embark on the technically more perfect Tauromaquia engravings, returning to the methods he had used with such outstanding success in the Caprichos series" (Harris).
W.G. Russel Allen, grand collectionneur bostonien, fit don d'une partie de sa collection de gravures et estampes au Museum of Fine Arts de Boston, une autre partie est aujourd'hui conservée à Washington D.C. dans la National Gallery. Le Museum of Fine Arts de Boston fut obligé de vendre, en 1974, entre autres 20 pièces de Goya pour faciliter l'achat de la collection de Philip Hofer (voir aussi l'exemplaire des Caprichos).
TRÈS BEAUX TIRAGES DE CETTE SUITE EXCEPTIONNELLE. Harris 121-200, III/1b (sur sept).
In-4 oblong (243 x 328 mm). Titre manuscrit, 80 planches gravées à l'aquatinte et tirées sur papier vélin dont 24 avec le filigrane fragmentaire "J.G.O." parfois accompagné d'un fragment de la palmette. (Anciens numéros d'inventaire au verso de chaque planche au crayon en marge, planches 21 avec petit pli en marge inférieure, 46 avec petite trace de rouille en marge, 51 avec petite tache blanche dans l'image, 62 avec un petit défaut de papier résultant en un petit trou à peine visible dans l'image, 80 avec taches brunes aux coins au verso.) Demi-basane verte de l'époque (très abîmée, plats détachés). Provenance: W.G. Russel Allen (cachet, indiquant don au Museum of Fine Arts, Boston) -- Museum of Fine Arts (cachet de désacquisition au contreplat et sur la garde).
EDITION ORIGINALE. EXEMPLAIRE EXCEPTIONNEL, la planche 36, intitulée Tan poco avant la correction du titre (il est normalement corrigé à la main en "Tampoco"). CET ÉTAT EST RESTÉ INCONNU À HARRIS. La planche 47, Asi sucedió est également avant la correction, toutes les autres planches correspondent à l'état corrigé tel qu'il est établi par Harris.
Hormis une collection de 85 épreuves d'artiste, que Goya offrit à son ami Céan Bermudéz, aucun tirage commercial de cette série fut exécuté avant l'achat des plaques par l'Academia de San Fernando en novembre 1862. Gravées certainement entre 1810 et 1820 (quatre portent la date de 1810), ces planches illustrent non seulement la guerre napoléonienne de 1808-1814, mais aussi la terrible famine qui frappa Madrid en 1811-1812. Il est probable que ces images dures et cruelles ne correspondirent pas au goût du jour et Goya, craignant un désastre commercial tel que celui des planches des Caprichos, décida de ne pas les publier. Les plaques furent conservées par Javier Goya, son fils, jusqu'à sa mort en 1854 et finalement achetées par la Real Academia de San Fernando en novembre 1862. C'est sur l'exemplaire de Bermudéz que furent copiés les titres des planches et la série fut enfin commercialisée en 1863 en un tirage d'environ 500 exemplaires. "Between the completion of the Caprichos in 1799 and the beginning of the Desastres, little is known of Goya's activities as an engraver except for two landscapes of which the copperplates are preserved in the Calcografía... After the expulsion of Napoleon's troops in 1814 and on receipt of new supplies of materials, Goya was able to embark on the technically more perfect Tauromaquia engravings, returning to the methods he had used with such outstanding success in the Caprichos series" (Harris).
W.G. Russel Allen, grand collectionneur bostonien, fit don d'une partie de sa collection de gravures et estampes au Museum of Fine Arts de Boston, une autre partie est aujourd'hui conservée à Washington D.C. dans la National Gallery. Le Museum of Fine Arts de Boston fut obligé de vendre, en 1974, entre autres 20 pièces de Goya pour faciliter l'achat de la collection de Philip Hofer (voir aussi l'exemplaire des Caprichos).
TRÈS BEAUX TIRAGES DE CETTE SUITE EXCEPTIONNELLE. Harris 121-200, III/1b (sur sept).