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BOUDIN, Eugène (1824-1898). Lettre autographe signée adressée à Braquaval. Située et datée "Paris 15 juin 96". 4 pages in-12 (175 x 108 mm). Encre brune sur papier. (Trace de pliure horizontale, petites déchirures dans les marges sans gravité, traces de trombone sur la partie supérieure de la première page.)
[...] "JE TROUVE TOUTE PEINTURE TRISTE ET FADE À COTÉ DES SPLENDEURS DE LUMIÈRE ET CE QUE NOUS METTONS SUR LA TOILE COMPTE SI PEU !".
Sur le point de partir pour Deauville, Boudin s'adresse à Louis Braquaval (1854-1919), peintre paysagiste qui fut son élève. "Nous voilà sur notre départ [...] nous serons à Deauville dans notre petite case et en contemplation de la mer". Boudin, après avoir été malade, se sent encore assez faible. Il écrit que "la volonté ne suffit plus pour tenir ferme ce petit outil qu'est le pinceau." Il prodigue à son élève quelques conseils quant à "cette chose si difficile à donner, à aborder: la lumière [...]. Il faut beaucoup exagérer pour atteindre et transporter sur ce petit bout de toile un peu de ça".
BELLE LETTRE ÉVOQUANT LE TRAVAIL DU PEINTRE.
[...] "JE TROUVE TOUTE PEINTURE TRISTE ET FADE À COTÉ DES SPLENDEURS DE LUMIÈRE ET CE QUE NOUS METTONS SUR LA TOILE COMPTE SI PEU !".
Sur le point de partir pour Deauville, Boudin s'adresse à Louis Braquaval (1854-1919), peintre paysagiste qui fut son élève. "Nous voilà sur notre départ [...] nous serons à Deauville dans notre petite case et en contemplation de la mer". Boudin, après avoir été malade, se sent encore assez faible. Il écrit que "la volonté ne suffit plus pour tenir ferme ce petit outil qu'est le pinceau." Il prodigue à son élève quelques conseils quant à "cette chose si difficile à donner, à aborder: la lumière [...]. Il faut beaucoup exagérer pour atteindre et transporter sur ce petit bout de toile un peu de ça".
BELLE LETTRE ÉVOQUANT LE TRAVAIL DU PEINTRE.