細節
CHATEAUBRIAND, François René, vicomte de (1768-1848). Lettre signée comportant quelques corrections autographes, adressée au rédacteur en chef du Temps, située et datée "Paris, juin 1832". 7 pages in-4 (227 x 178 mm) chacune collée sur une feuille in-folio (338 x 240 mm).
CHATEAUBRIAND DÉFEND LA LIBERTÉ DE LA PRESSE.
En juillet 1830, paraissent les quatre ordonnances qui limitaient la liberté de la presse et qui furent à l'origine de la Révolution de juillet. Deux ans plus tard, alors retiré de la vie politique, Chateaubriand s'insurge, une fois encore, avec véhémence contre la censure. Il la compare à celle imposée par la Convention, "avec cette différence qu'une commission militaire remplace le tribunal révolutionnaire". Il rappelle alors les termes de l'article 5 de l'impitoyable loi de Couthon. "Les ministres de Charles X avaient mis aussi Paris en état de siège. Si quelqu'un a blâmé les fatales ordonnances, c'est moi; si quelqu'un a protesté contre l'emploi de la force à l'appui de ces actes illégaux, c'est moi". Il conclut "avec des lois d'exception on peut marcher quelque temps, mais on ne va pas loin; témoins la République, l'Empire même et la Restauration".
CHATEAUBRIAND DÉFEND LA LIBERTÉ DE LA PRESSE.
En juillet 1830, paraissent les quatre ordonnances qui limitaient la liberté de la presse et qui furent à l'origine de la Révolution de juillet. Deux ans plus tard, alors retiré de la vie politique, Chateaubriand s'insurge, une fois encore, avec véhémence contre la censure. Il la compare à celle imposée par la Convention, "avec cette différence qu'une commission militaire remplace le tribunal révolutionnaire". Il rappelle alors les termes de l'article 5 de l'impitoyable loi de Couthon. "Les ministres de Charles X avaient mis aussi Paris en état de siège. Si quelqu'un a blâmé les fatales ordonnances, c'est moi; si quelqu'un a protesté contre l'emploi de la force à l'appui de ces actes illégaux, c'est moi". Il conclut "avec des lois d'exception on peut marcher quelque temps, mais on ne va pas loin; témoins la République, l'Empire même et la Restauration".