拍品专文
Voir Ancient Art of the Andes, fig. 110 pour un récipient identique.
Le breuvage national inca composé à partir de maïs fermenté était appelé aqa (a'kha) en Quechua, la langue des hauts plateaux andins, et kusa (koo'sa) en Aymara. Les Espagnols l'appelaient chicha, un mot dérivé de l'espagnol "chichal" qui signifie "salive" ou "crachat". Ce nom trouve son origine dans la méthode initiale de production de cette bière. Les populations andines ont utilisé la salive pendant des siècles comme agent actif pour convertir l'amidon des grains en sucres de fermentation. Les bières réalisées à partir de racines salivées et de grains ont été introduites en Amérique centrale et du sud bien avant l'arrivée des Incas.
La bière de maïs a occupé une place importante dans le système économique Inca en raison de son utilisation comme moyen d'échange direct. Les Incas n'avaient en effet pas de monnaie mais ils développèrent cependant un système d'échange basé sur le travail pour toutes les nécessités quotidiennes. Chaque citoyen consacrait une partie de son année à des réalisations de projets publics (routes, terrasses, systèmes d'irrigation et centres administratifs), une partie pour des projets religieux (constructions de temples et de monuments) et une partie à l'agriculture. De même, toutes les productions alimentaires étaient reversées en partie à l'état (pour stockage en cas de famine), en partie aux dieux (pour subvenir aux besoins des prêtres) et en partie à l'ensemble de la communauté (pour les besoins quotidiens).
La performance du mit'a était largement rétribuée sous la forme de deux produits alimentaires que l'on nomme ch'unu et chicha fabriqués sur de grands plateaux dans des installations publiques. Le brassage était entièrement réalisés par des femmes, à l'origine les Aqllakuna (Akh'yakuna) ou "femmes choisies" des souverains (que l'on trouve parfois citées comme Mamakuna ou "Vierge du Soleil"). Ces femmes travaillaient dans des bâtiments disposés autour du vaste espace du complexe administratif inca.
Le breuvage national inca composé à partir de maïs fermenté était appelé aqa (a'kha) en Quechua, la langue des hauts plateaux andins, et kusa (koo'sa) en Aymara. Les Espagnols l'appelaient chicha, un mot dérivé de l'espagnol "chichal" qui signifie "salive" ou "crachat". Ce nom trouve son origine dans la méthode initiale de production de cette bière. Les populations andines ont utilisé la salive pendant des siècles comme agent actif pour convertir l'amidon des grains en sucres de fermentation. Les bières réalisées à partir de racines salivées et de grains ont été introduites en Amérique centrale et du sud bien avant l'arrivée des Incas.
La bière de maïs a occupé une place importante dans le système économique Inca en raison de son utilisation comme moyen d'échange direct. Les Incas n'avaient en effet pas de monnaie mais ils développèrent cependant un système d'échange basé sur le travail pour toutes les nécessités quotidiennes. Chaque citoyen consacrait une partie de son année à des réalisations de projets publics (routes, terrasses, systèmes d'irrigation et centres administratifs), une partie pour des projets religieux (constructions de temples et de monuments) et une partie à l'agriculture. De même, toutes les productions alimentaires étaient reversées en partie à l'état (pour stockage en cas de famine), en partie aux dieux (pour subvenir aux besoins des prêtres) et en partie à l'ensemble de la communauté (pour les besoins quotidiens).
La performance du mit'a était largement rétribuée sous la forme de deux produits alimentaires que l'on nomme ch'unu et chicha fabriqués sur de grands plateaux dans des installations publiques. Le brassage était entièrement réalisés par des femmes, à l'origine les Aqllakuna (Akh'yakuna) ou "femmes choisies" des souverains (que l'on trouve parfois citées comme Mamakuna ou "Vierge du Soleil"). Ces femmes travaillaient dans des bâtiments disposés autour du vaste espace du complexe administratif inca.