.jpg?w=1)
拍品專文
L'authenticité de cette oeuvre a été confirmée par l'artiste.
Quand j'imagine Sam Szafran dans la solitude de son atelier, je l'imagine en proie au vertige. Non pas le vertige de la page blanche, mais celui qui nous fait craindre la chute. C'est peut-être pourquoi le motif de la spirale, comme une rampe à laquelle à laquelle on s'accroche, est devenu dans tout ce que fait Sam, ou presque, l'équivalent d'une main courante. Qu'on retrouve évidemment dans la série des escaliers, la volée des marches s'enroulant sur elle-même dans une progression régulière, que seule vient corriger l'illusion de la perspective; mais aussi, comme une structure invisible, dans le foisonnement des feuilles dont l'échancrure est apparemment irrégulière, mais dont la croissance aveugle s'enroule autour d'un axe végétal. (Extrait par Gérard Macé, Sam Szafran, Fondation Pierre Gianadda, Martigny, Suisse).
Quand j'imagine Sam Szafran dans la solitude de son atelier, je l'imagine en proie au vertige. Non pas le vertige de la page blanche, mais celui qui nous fait craindre la chute. C'est peut-être pourquoi le motif de la spirale, comme une rampe à laquelle à laquelle on s'accroche, est devenu dans tout ce que fait Sam, ou presque, l'équivalent d'une main courante. Qu'on retrouve évidemment dans la série des escaliers, la volée des marches s'enroulant sur elle-même dans une progression régulière, que seule vient corriger l'illusion de la perspective; mais aussi, comme une structure invisible, dans le foisonnement des feuilles dont l'échancrure est apparemment irrégulière, mais dont la croissance aveugle s'enroule autour d'un axe végétal. (Extrait par Gérard Macé, Sam Szafran, Fondation Pierre Gianadda, Martigny, Suisse).