拍品專文
Notre pendule s'inspire d'un modèle de la fin du XVIIIème siècle créé par l'atelier du célèbre horloger suisse Pierre Jacquet Droz (1721-1790) qui en créa quelques unes pour les plus grands de l'époque.
Cette mode des oiseaux en cage se devellopera avec l'importation des canaries par les espagnols et le goût de l'exotisme, à la fin du XVIIIème siècle. Ces oiseaux étaient alors fort prisés pour la qualité de leur chant et leurs capacité à retenir plusieurs airs musicaux. Hervieux de Canteloup, dans Le Nouveau Traité des Serins des Canaries, enseigna aux cours européennes la manière de leur apprendre des airs. Plutôt que de jouer plusieurs fois le même air, on eut l'idée d'inventer une boîte à musique dite serinette qui pouvait répéter neuf airs aussi souvent que nécessaire à l'apprentissage. Chardin, dans son tableau intitulé La serinette, immortalisa cette scène.
Très vite, vint l'idée de remplacer le carillon d'une pendule par le chant d'un oiseau. On associa alors un automate simulant l'oiseau et une serinette. Le duc de Croÿ nota dans son journal le 19 janvier 1754: "je vis avec plaisir une pendule de la Marquise [de Pompadour] avec un serin sifflant plusieurs airs. Il est impossible de savoir s'il était en vie ou s'il s'agissait d'un automate"
Cette mode des oiseaux en cage se devellopera avec l'importation des canaries par les espagnols et le goût de l'exotisme, à la fin du XVIIIème siècle. Ces oiseaux étaient alors fort prisés pour la qualité de leur chant et leurs capacité à retenir plusieurs airs musicaux. Hervieux de Canteloup, dans Le Nouveau Traité des Serins des Canaries, enseigna aux cours européennes la manière de leur apprendre des airs. Plutôt que de jouer plusieurs fois le même air, on eut l'idée d'inventer une boîte à musique dite serinette qui pouvait répéter neuf airs aussi souvent que nécessaire à l'apprentissage. Chardin, dans son tableau intitulé La serinette, immortalisa cette scène.
Très vite, vint l'idée de remplacer le carillon d'une pendule par le chant d'un oiseau. On associa alors un automate simulant l'oiseau et une serinette. Le duc de Croÿ nota dans son journal le 19 janvier 1754: "je vis avec plaisir une pendule de la Marquise [de Pompadour] avec un serin sifflant plusieurs airs. Il est impossible de savoir s'il était en vie ou s'il s'agissait d'un automate"