拍品专文
La place de la Concorde, commencée en 1757, inaugurée en 1763 et terminée en 1772, s'est d'abord appelée Louis XV. L'effigie à cheval de celui-ci, sculptée par Bouchardon, ornait d'ailleurs son centre jusqu'en 1792.
En 1826, la place fut rebaptisée Louis XVI et Charles X posa la première pierre d'une statue, dessinée par Cortot, du souverain qui avait été décapité en ces lieux. En 1829, la Ville de Paris lança un concours d'architecture afin de rénover la place 'demeurée près de trente ans abandonnée'. Le programme du concours imposait, entre autres, de conserver les deux fossés bordant le jardin des Tuileries et l'établissement de quatre fontaines monumentales symétriquement placées aux angles de la place (De la place Louis XV à la place de la Concorde, cat. expo., Paris, musée Carnavalet, 1982, p. 105-111).
La participation de Fontaine à ce concours n'était jusqu'alors pas documentée. Ce long dessin montre que l'architecte, alors âgé de 67 ans, s'est penché avec attention sur la rénovation de la place en respectant le programme imposé et en proposant, en plus, des portiques à colonnades, côté Tuileries et côté Champs-Elysées.
La révolution de 1830 allait remettre en cause les choix finalement adoptés et rebaptiser la place de son nom actuel. En 1836, l'obélisque de Louqsor était finalement installé au centre de la place de la Concorde.
En 1826, la place fut rebaptisée Louis XVI et Charles X posa la première pierre d'une statue, dessinée par Cortot, du souverain qui avait été décapité en ces lieux. En 1829, la Ville de Paris lança un concours d'architecture afin de rénover la place 'demeurée près de trente ans abandonnée'. Le programme du concours imposait, entre autres, de conserver les deux fossés bordant le jardin des Tuileries et l'établissement de quatre fontaines monumentales symétriquement placées aux angles de la place (De la place Louis XV à la place de la Concorde, cat. expo., Paris, musée Carnavalet, 1982, p. 105-111).
La participation de Fontaine à ce concours n'était jusqu'alors pas documentée. Ce long dessin montre que l'architecte, alors âgé de 67 ans, s'est penché avec attention sur la rénovation de la place en respectant le programme imposé et en proposant, en plus, des portiques à colonnades, côté Tuileries et côté Champs-Elysées.
La révolution de 1830 allait remettre en cause les choix finalement adoptés et rebaptiser la place de son nom actuel. En 1836, l'obélisque de Louqsor était finalement installé au centre de la place de la Concorde.