拍品专文
Le sujet est tiré du roman pastoral de Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre, Paul et Virginie, paru en 1788 dans la troisième édition des Etudes de la nature. Selon Chateaubriand (1802) le charme du roman consistait 'en une certaine morale mélancolique qui brille dans l'ouvrage, et qu'on pourrait comparer à cet éclat uniforme que la lune répand sur une solitude parée de fleurs'. Ce caractère triste et tendre à la fois transparaît dans cette oeuvre de Jollain, qui fut exposée au Salon du 1791 sous le titre de la sympathie.
Dans le roman, Madame de la Tour, la jeune veuve d'un aristocrate libertin, et Marguerite, une paysanne bretonne, se réfugient sur l'Ile de France (la future île Maurice) pour mettre au monde et élever leurs enfants avec l'aide de deux esclaves, Marie et Domingue. Paul et Virginie grandissent comme frère et soeur sans autre éeucation que la nature et l'amour qui lie les membres de leur petite communauté. Jollain représente tous les principaux personnages du roman dans ce tableau qui, dans la simplicité du décor, exalte l'authenticité des sentiments.
C'est un bonheur simple qui inspire à la fois le roman et cette oeuvre célébrant la simplicité naturelle et le partage fraternel.
Après avoir obtenu le second prix de Rome en 1754, Nicolas-René Jollain fut agréé en 1767 puis reçu à l'Académie en 1773. Il exposa réguliérement au Salon de 1767 à 1791.
Nous remercions Messieurs Jean-Christophe Baudequin et Jérôme Montcouquiol d'avoir confirmé l'attribution du présent tableau après examen direct de l'oeuvre.
Dans le roman, Madame de la Tour, la jeune veuve d'un aristocrate libertin, et Marguerite, une paysanne bretonne, se réfugient sur l'Ile de France (la future île Maurice) pour mettre au monde et élever leurs enfants avec l'aide de deux esclaves, Marie et Domingue. Paul et Virginie grandissent comme frère et soeur sans autre éeucation que la nature et l'amour qui lie les membres de leur petite communauté. Jollain représente tous les principaux personnages du roman dans ce tableau qui, dans la simplicité du décor, exalte l'authenticité des sentiments.
C'est un bonheur simple qui inspire à la fois le roman et cette oeuvre célébrant la simplicité naturelle et le partage fraternel.
Après avoir obtenu le second prix de Rome en 1754, Nicolas-René Jollain fut agréé en 1767 puis reçu à l'Académie en 1773. Il exposa réguliérement au Salon de 1767 à 1791.
Nous remercions Messieurs Jean-Christophe Baudequin et Jérôme Montcouquiol d'avoir confirmé l'attribution du présent tableau après examen direct de l'oeuvre.