Lot Essay
Monsieur Theodore Reff a confirmé l'authenticité de cette oeuvre.
Notre épreuve est l'une des deux impressions connues du premier état, la seconde est conservée à la Biblothèque nationale de France. Ce premier état préserve le dessin que Degas semble avoir fait directement sur la plaque alors qu'il était devant le tableau de Velázquez au Louvre (aujourd'hui attribué à l'école du maître). Manet, encore plus sensible que Degas à l'art espagnol, a également réalisé une copie à l'eau-forte de ce même portrait de Velázquez (fig. 1), mais de façon plus prudente, en travaillant à partir d'un dessin préparatoire à l'aquarelle (voir J.C. Harris, Edouard Manet, Graphic Works, New York, 1970, no. 14). Entre ces deux amis commenca une longue rivalité artistique.
Dans le premier état de l'Infante Margarita de Degas, la pointe sèche est nettement plus lisible que dans le second, et traduit plus fidèlement les tonalités du tableau de Velázquez. Dans le second état, Degas a utilisé le brunissoir pour modifier certaines parties de la composition, lui donnant un caractère inachevé. D'après Delteil et Reed et Shapiro, l'unique épreuve du premier état est celle de la collection Rouart, Bibliothèque nationale de France. Notre épreuve non répertoriée par Delteil est donc très rare.
This is one of only two known impressions of the first state, the other being in the Bibliothèque nationale de France. As such, it preserves the drawing that Degas is said to have made directly on the plate, while standing before the Velázquez (now considered a school piece) in the Louvre. At about the same time Manet, even more imbued than Degas with the current taste for Spanish art, etched a copy of the same portrait (fig. 1), working more prudently from a preliminary drawing in watercolor (see J.C. Harris, Edouard Manet, Graphic Works, New York, 1970, no. 14). This was the first of many parallel and often competitive enterprises by the two friends and rivals.
In the first state of the print, the working in drypoint, more visible than in the second state, reproduces more accurately the tonalities of the Louvre painting; whereas in the second state the use of the burnisher gives certain parts of the composition an unfinished look. Previously, specialists in Degas's prints knew of only one impression of the first state, the one formerly in the Rouart collection and now in the Bibliothèque nationale de France. Hence the present impression is extremely rare.
(fig. 1) Edouard Manet, L'Infanta Margarita, d'après Velázquez.
Notre épreuve est l'une des deux impressions connues du premier état, la seconde est conservée à la Biblothèque nationale de France. Ce premier état préserve le dessin que Degas semble avoir fait directement sur la plaque alors qu'il était devant le tableau de Velázquez au Louvre (aujourd'hui attribué à l'école du maître). Manet, encore plus sensible que Degas à l'art espagnol, a également réalisé une copie à l'eau-forte de ce même portrait de Velázquez (fig. 1), mais de façon plus prudente, en travaillant à partir d'un dessin préparatoire à l'aquarelle (voir J.C. Harris, Edouard Manet, Graphic Works, New York, 1970, no. 14). Entre ces deux amis commenca une longue rivalité artistique.
Dans le premier état de l'Infante Margarita de Degas, la pointe sèche est nettement plus lisible que dans le second, et traduit plus fidèlement les tonalités du tableau de Velázquez. Dans le second état, Degas a utilisé le brunissoir pour modifier certaines parties de la composition, lui donnant un caractère inachevé. D'après Delteil et Reed et Shapiro, l'unique épreuve du premier état est celle de la collection Rouart, Bibliothèque nationale de France. Notre épreuve non répertoriée par Delteil est donc très rare.
This is one of only two known impressions of the first state, the other being in the Bibliothèque nationale de France. As such, it preserves the drawing that Degas is said to have made directly on the plate, while standing before the Velázquez (now considered a school piece) in the Louvre. At about the same time Manet, even more imbued than Degas with the current taste for Spanish art, etched a copy of the same portrait (fig. 1), working more prudently from a preliminary drawing in watercolor (see J.C. Harris, Edouard Manet, Graphic Works, New York, 1970, no. 14). This was the first of many parallel and often competitive enterprises by the two friends and rivals.
In the first state of the print, the working in drypoint, more visible than in the second state, reproduces more accurately the tonalities of the Louvre painting; whereas in the second state the use of the burnisher gives certain parts of the composition an unfinished look. Previously, specialists in Degas's prints knew of only one impression of the first state, the one formerly in the Rouart collection and now in the Bibliothèque nationale de France. Hence the present impression is extremely rare.
(fig. 1) Edouard Manet, L'Infanta Margarita, d'après Velázquez.