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細節
Paul ELUARD
Médieuses. Illustrations de Valentine Hugo.
Sans lieu : Sans nom d'éditeur, 1939 (21 juin 1939).
Grand in-folio (463 x 325 mm) 72 pp. Manuscrit de l'auteur entièrement lithographié, y compris la couverture, la page de titre et le justificatif. 16 lithographies à pleine page de Valentine Hugo, 16 pages de poèmes manuscrits lithographiés.
Reliure maroquin noir à décor sur les deux plats incisé en creux de listels entrelacés de maroquin sur un fond polychrome irisé, dos lisse, titre à la chinoise en grandes capitales à froid, noms des auteurs en lettres or, gardes de daim noir, bords dorés, couvertures, emboîtage (Pierre-Lucien Martin, 1963).
Edition originale tirée à 12 exemplaires, entièrement lithographiés.
Exemplaire n° 6, un des 12 du seul tirage réalisé.
Tirage :
12 ex. sur Arches (1-12) [Les exemplaires des collections J. Matarasso et Solvay sont tous deux annoncés comme portant le n° 1].
Impression :
G. Dorfinant.
[Joints] :
- Le grand dessin original de Valentine Hugo en couleurs sur papier velours, pour l'illustration "Médieuses I", annoté "Projet pour Médieuses I de Paul Eluard 1939" et signé par Valentine Hugo.
- L'eau-forte d'essai pour la même illustration, annotée "essai pour les Médieuses", "gravure supprimée" et signée par Valentine Hugo. Le livre ne comporta aucune eau-forte, mais des lithographies.
- Une eau-forte, (255 x 185 mm), annotée "1er essai pour Médieuses" numérotée "14/22" et signée par Valentine Hugo.
- Le manuscrit autographe sur Japon du premier poème de Paul Eluard Je ne suis pas seule, qui sera intitulé je ne suis pas seul, passant seul le titre du féminin au masculin dans l'édition.
- Le feuillet d'annonce du livre, de la main de Paul Eluard, lithographié comme l'ouvrage, 390 x 290 mm.
Valentine Hugo, épouse de Jean Hugo depuis 1919, fut présentée à Paul Eluard par André Breton en 1926. Valentine Hugo voua dès lors un véritable culte à Eluard. Le poète lui écrivait "ma chère dentellière, je ne vous oublie jamais, vous savez". Il fit plusieurs collages pour elle et lui dédia un texte en guise de préface pour son illustration en 1939 chez GLM de l'ouvrage Les Poètes de sept Ans de Rimbaud.
Médieuses, mot fabriqué par Eluard comme féminin à "mes dieux", fut illustré par Valentine Hugo selon des indications précises d'Eluard, qui lui écrivait de Biot, en 1938 : "J'ai en tête un grand poème intitulé médieuses, une espèce de mythologie féminine". Les dieuses d'Éluard sont ses inspiratrices solaires ou nocturnes, nées de la rencontre de ses mots et des êtres de chair qu'il a croisés.
Le livre, entièrement lithographié, ne fut tiré qu'à 12 exemplaires, puis réédité en 1944 par Gallimard, sans nom d'auteur. Comme l'indique le catalogue de la collection Jacques Matarasso, il s'agit d'un "ouvrage rarissime manquant à la plupart des collections". Il était notamment absent du grand ensemble Paul Eluard de la donation Lucien Scheler en 1989.
Références :
Matarasso I 372, H. Matarasso 330, Hugues 152, Solvay 749, Millot 234.
Médieuses. Illustrations de Valentine Hugo.
Sans lieu : Sans nom d'éditeur, 1939 (21 juin 1939).
Grand in-folio (463 x 325 mm) 72 pp. Manuscrit de l'auteur entièrement lithographié, y compris la couverture, la page de titre et le justificatif. 16 lithographies à pleine page de Valentine Hugo, 16 pages de poèmes manuscrits lithographiés.
Reliure maroquin noir à décor sur les deux plats incisé en creux de listels entrelacés de maroquin sur un fond polychrome irisé, dos lisse, titre à la chinoise en grandes capitales à froid, noms des auteurs en lettres or, gardes de daim noir, bords dorés, couvertures, emboîtage (Pierre-Lucien Martin, 1963).
Edition originale tirée à 12 exemplaires, entièrement lithographiés.
Exemplaire n° 6, un des 12 du seul tirage réalisé.
Tirage :
12 ex. sur Arches (1-12) [Les exemplaires des collections J. Matarasso et Solvay sont tous deux annoncés comme portant le n° 1].
Impression :
G. Dorfinant.
[Joints] :
- Le grand dessin original de Valentine Hugo en couleurs sur papier velours, pour l'illustration "Médieuses I", annoté "Projet pour Médieuses I de Paul Eluard 1939" et signé par Valentine Hugo.
- L'eau-forte d'essai pour la même illustration, annotée "essai pour les Médieuses", "gravure supprimée" et signée par Valentine Hugo. Le livre ne comporta aucune eau-forte, mais des lithographies.
- Une eau-forte, (255 x 185 mm), annotée "1
- Le manuscrit autographe sur Japon du premier poème de Paul Eluard Je ne suis pas seule, qui sera intitulé je ne suis pas seul, passant seul le titre du féminin au masculin dans l'édition.
- Le feuillet d'annonce du livre, de la main de Paul Eluard, lithographié comme l'ouvrage, 390 x 290 mm.
Valentine Hugo, épouse de Jean Hugo depuis 1919, fut présentée à Paul Eluard par André Breton en 1926. Valentine Hugo voua dès lors un véritable culte à Eluard. Le poète lui écrivait "ma chère dentellière, je ne vous oublie jamais, vous savez". Il fit plusieurs collages pour elle et lui dédia un texte en guise de préface pour son illustration en 1939 chez GLM de l'ouvrage Les Poètes de sept Ans de Rimbaud.
Médieuses, mot fabriqué par Eluard comme féminin à "mes dieux", fut illustré par Valentine Hugo selon des indications précises d'Eluard, qui lui écrivait de Biot, en 1938 : "J'ai en tête un grand poème intitulé médieuses, une espèce de mythologie féminine". Les dieuses d'Éluard sont ses inspiratrices solaires ou nocturnes, nées de la rencontre de ses mots et des êtres de chair qu'il a croisés.
Le livre, entièrement lithographié, ne fut tiré qu'à 12 exemplaires, puis réédité en 1944 par Gallimard, sans nom d'auteur. Comme l'indique le catalogue de la collection Jacques Matarasso, il s'agit d'un "ouvrage rarissime manquant à la plupart des collections". Il était notamment absent du grand ensemble Paul Eluard de la donation Lucien Scheler en 1989.
Références :
Matarasso I 372, H. Matarasso 330, Hugues 152, Solvay 749, Millot 234.
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Edition limited to only 12 numbered copies (copy n° 4) of the lithographed manuscript of Eluard's poems. Illustrated by Valentine Hugo. Added are one original drawing, 2 etchings, an autograph poem, and the prospectus reproducing Eluard's handwritting. Fine signed and binding by Pierre-Lucien Martin dated 1963.