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Details
Benjamin PÉRET
Je ne mange pas de ce pain-là.
Paris: Éditions Surréalistes, 1936 (31.1.36).
In-32 à toutes marges (210 x 160 mm avec témoins), 104 pp. Broché, couverture imprimée au premier plat, une eau-forte de Max Ernst tirée sur Chine dans les exemplaires de tête. Emboîtage (J.-L. Honegger).
Edition originale.
Exemplaire de Jacqueline Breton, un des vingt-cinq sur le Roy Louis teinte bourgogne, n°17, avec l'envoi :
"A Jacqueline Breton gueule-de-loup des mines d'émeraudes, aigrette de mer, fougère arborescente des grandes villes Avec toute mon affection Benjamin Péret 19 mai 1936",
L'exemplaire contient outre le tirage en gris de l'eau-forte de Max Ernst pour les exemplaires de tête, la rarissime quintuple suite en couleurs, bleu, vert-de-gris, mauve, sépia, bistre, n'accompagnant que deux ou trois autres exemplaires.
Tirage :
1 ex. sur Japon nacré avec une quintuple suite de l'eau-forte et le manuscrit (1).
15 ex. sur Japon impérial, avec l'eau-forte (2-16).
25 ex. d'auteur sur le Roy Louis teinte bourgogne, avec l'eau-forte (17-41).
200 ex. sur vergé Chesterfield (42-242).
8 ex. nominatifs sur Canson gris.
Impression :
"Impressions diverses", 6, avenue de la Porte-Brunet, Paris (19e).
En 1936, Max Ernst commençait à voir son talent reconnu et il exposa 48 oeuvres à l'exposition "Fantastic Art, Dada, Surrealism" au MOMA à New York. Ici, Max Ernst a réalisé un frontispice devenu célèbre, sorte de créature marine ressemblant à un hippocampe avec une patte de poulet et un oeil qui fixe paraît avoir été inspiré par le poème Nungesser und Coli Sind Verreckt.
La quintuple suite en couleurs de l'eau-forte, annoncée pour l'exemplaire n° 1 sur Japon nacré, ne fut semble-t-il jointe que dans de rares exemplaires, dont celui-ci, ayant appartenu à Jacqueline Breton.
Je ne mange pas de ce pain-là est chez Benjamin Péret le recueil de "poèmes où le non-conformisme s'élève au paroxysme de la fureur" (Révol. Surr. 2002). Ces 28 poèmes sont en effet particulièrement virulents, anti-patriotiques, anti-cléricaux et anti-militaristes. Benjamin Péret y livre toute sa verve, toute son énergie avec un talent dévastateur.
A sa mort en 1959, ce titre, reprenant une expression populaire, fut inscrit sur la tombe du poète au cimetière des Batignolles, comme épitaphe : Je ne mange pas de ce pain-là.
Références :
Keiller 362, Révol. Surr. 2002 p. 445, Éd. Surréalistes 36, Beyond Surrealism 36, Nicaise 1960 (690), Spies-Leppien, 18.
Je ne mange pas de ce pain-là.
Paris: Éditions Surréalistes, 1936 (31.1.36).
In-32 à toutes marges (210 x 160 mm avec témoins), 104 pp. Broché, couverture imprimée au premier plat, une eau-forte de Max Ernst tirée sur Chine dans les exemplaires de tête. Emboîtage (J.-L. Honegger).
Edition originale.
Exemplaire de Jacqueline Breton, un des vingt-cinq sur le Roy Louis teinte bourgogne, n°17, avec l'envoi :
"A Jacqueline Breton gueule-de-loup des mines d'émeraudes, aigrette de mer, fougère arborescente des grandes villes Avec toute mon affection Benjamin Péret 19 mai 1936",
L'exemplaire contient outre le tirage en gris de l'eau-forte de Max Ernst pour les exemplaires de tête, la rarissime quintuple suite en couleurs, bleu, vert-de-gris, mauve, sépia, bistre, n'accompagnant que deux ou trois autres exemplaires.
Tirage :
1 ex. sur Japon nacré avec une quintuple suite de l'eau-forte et le manuscrit (1).
15 ex. sur Japon impérial, avec l'eau-forte (2-16).
25 ex. d'auteur sur le Roy Louis teinte bourgogne, avec l'eau-forte (17-41).
200 ex. sur vergé Chesterfield (42-242).
8 ex. nominatifs sur Canson gris.
Impression :
"Impressions diverses", 6, avenue de la Porte-Brunet, Paris (19
En 1936, Max Ernst commençait à voir son talent reconnu et il exposa 48 oeuvres à l'exposition "Fantastic Art, Dada, Surrealism" au MOMA à New York. Ici, Max Ernst a réalisé un frontispice devenu célèbre, sorte de créature marine ressemblant à un hippocampe avec une patte de poulet et un oeil qui fixe paraît avoir été inspiré par le poème Nungesser und Coli Sind Verreckt.
La quintuple suite en couleurs de l'eau-forte, annoncée pour l'exemplaire n° 1 sur Japon nacré, ne fut semble-t-il jointe que dans de rares exemplaires, dont celui-ci, ayant appartenu à Jacqueline Breton.
Je ne mange pas de ce pain-là est chez Benjamin Péret le recueil de "poèmes où le non-conformisme s'élève au paroxysme de la fureur" (Révol. Surr. 2002). Ces 28 poèmes sont en effet particulièrement virulents, anti-patriotiques, anti-cléricaux et anti-militaristes. Benjamin Péret y livre toute sa verve, toute son énergie avec un talent dévastateur.
A sa mort en 1959, ce titre, reprenant une expression populaire, fut inscrit sur la tombe du poète au cimetière des Batignolles, comme épitaphe : Je ne mange pas de ce pain-là.
Références :
Keiller 362, Révol. Surr. 2002 p. 445, Éd. Surréalistes 36, Beyond Surrealism 36, Nicaise 1960 (690), Spies-Leppien, 18.
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the legal time limit.(Please refer to section VAT refunds)
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One of 25 copies on red paper ("Roy Louis teinte bourgogne"), with six colour states of the original etching by Max Ernst printed on China and mounted on the ront wrapper. Important association copy, inscribed by Péret to Jacqueline Breton.