Lot Essay
Robert Osmond, reçu "maître-fondeur en terre et sable" en 1746 et nommé juré des fondeurs en 1756, signa souvent ses pièces. Influencé par le bronzier Caffieri, Osmond fut l'un des fondateurs du nouveau style néo-classique. Ses oeuvres, particulièrement prisées des grands collectionneurs et des aristocrates, firent fleurir son atelier au début des années 1760. Assisté de son neuveu Jean-Bapiste Osmond, reçu maître-fondeur en 1764 et qui lui succéda à sa mort en 1789, Osmond comptait parmi ses clients toute l'élite avant garde de son temps.
Ce modèle se base sur le numéro 77 du livre d'Osmond "Desseins de 1775, portant le nom Pièce à portail grande Architecture avec 1 genie (voir H. Ottomeyer/P. Pröschel et al., Vergoldete Bronzen, Munich, 1986, vol.I, p.229). Osmond créa plusieurs variantes de ce modèle, dont un avec les putti surmontant et non plus flanquant le cadran qui fut livré par le marchand-mercier Simon-Philippe Poirier en 1777 au plus jeune frère de Louis XVI, le comte d'Artois, pour le salon des jeux dans ses appartements au Palais du Temple à Paris (voir La Folie d'Artois, Paris, 1988, p.108, fig.18).
Des variations de ce modèle se trouvent aussi au sommet de cartonniers ou de serre-papiers. Deux de ces exemples sont connus:
- l'un est conservé au Musée Jacquemart-André à Paris (illustré dans P. Verlet, Les Bronzes Dorés du XVIIIe Siècle, Paris, 1987, p.117, fig.148)
- l'une autre orne un cartonnier d'un bureau attribué à Joseph Baumhauer provenant des collections de James Harrys, 1er earl of Malmesbury (1746-1820) (voir ancienne collection Lily & Edmond Safra, vente Sotheby's New-York, le 3 novembre 2005, lot 120).
Une autre version de ce modèle, avec une base en marbre noir, fut livrée à Louis XVI pour le Cabinet de la Pendule à Versailles.
Ce modèle se base sur le numéro 77 du livre d'Osmond "Desseins de 1775, portant le nom Pièce à portail grande Architecture avec 1 genie (voir H. Ottomeyer/P. Pröschel et al., Vergoldete Bronzen, Munich, 1986, vol.I, p.229). Osmond créa plusieurs variantes de ce modèle, dont un avec les putti surmontant et non plus flanquant le cadran qui fut livré par le marchand-mercier Simon-Philippe Poirier en 1777 au plus jeune frère de Louis XVI, le comte d'Artois, pour le salon des jeux dans ses appartements au Palais du Temple à Paris (voir La Folie d'Artois, Paris, 1988, p.108, fig.18).
Des variations de ce modèle se trouvent aussi au sommet de cartonniers ou de serre-papiers. Deux de ces exemples sont connus:
- l'un est conservé au Musée Jacquemart-André à Paris (illustré dans P. Verlet, Les Bronzes Dorés du XVIIIe Siècle, Paris, 1987, p.117, fig.148)
- l'une autre orne un cartonnier d'un bureau attribué à Joseph Baumhauer provenant des collections de James Harrys, 1er earl of Malmesbury (1746-1820) (voir ancienne collection Lily & Edmond Safra, vente Sotheby's New-York, le 3 novembre 2005, lot 120).
Une autre version de ce modèle, avec une base en marbre noir, fut livrée à Louis XVI pour le Cabinet de la Pendule à Versailles.