Lot Essay
Ce siège est caractéristique des années 1765-1770. Les motifs néoclassiques soulignent avec élégance les formes encore Louis XV. Plusieurs menuisiers de renom ont rapidement adopté ce style, tels que Nicolas-Quinibert Foliot, Nicolas Heurtaut ou Jean-Baptiste Tilliard. Cependant ce sont les créations de Jean-Baptiste Gourdin qui s'apparentent le plus au présent fauteuil.
En effet, plusieurs fauteuils réalisés par Jean-Baptiste Gourdin sont comparables. Un fauteuil estampillé de ce maître, provenant du château des Tuileries est passé en vente à Paris, le 9 décembre 1992, lot 85. La ligne plus purement Louis XV avec une ceinture galbée et des supports d'accotoir en retrait est appuyée par un rang d'entrelacs et non plus de piastres. Cependant nous retrouvons le même schéma.
Une suite de six fauteuils très proches a été livrée au prince de Condé pour son palais du Temple avant d'entrer dans les collections du duc d'Orléans au château d'Eu. Celle-ci est estampillée de Michel Gourdin (reçu maître en 1752), qui réalisait parfois les mêmes modèles que son frère Jean-Baptiste - certaines séries de sièges identiques sont indifféremment signées de l'un ou de l'autre nous dit Pierre Kjellberg dans Le Mobilier Français du XVIIIème siècle, Paris, 1989, p. 370. Elle est conservée à La Wallace Collection à Londres, illustrée dans P. Hughes, The Wallace collection, catalogue of furniture, Londres, 1996, PP. 150-155.
Un autre fauteuil similaire, estampillé de Jean-Baptiste Gourdin, conservé au Musée des Arts Décoratifs à Paris est illustré dans B.G.B. Pallot, L'Art du Siège au XVIIIème siècle, Paris, 1987, p. 186. Celui-ci présente un ornement de piastres, des supports d'accotoirs à l'applomb des pieds, une ceinture droite. Ici, c'est le dossier dit en "hotte" et non plus violonné qui diffère.
En effet, plusieurs fauteuils réalisés par Jean-Baptiste Gourdin sont comparables. Un fauteuil estampillé de ce maître, provenant du château des Tuileries est passé en vente à Paris, le 9 décembre 1992, lot 85. La ligne plus purement Louis XV avec une ceinture galbée et des supports d'accotoir en retrait est appuyée par un rang d'entrelacs et non plus de piastres. Cependant nous retrouvons le même schéma.
Une suite de six fauteuils très proches a été livrée au prince de Condé pour son palais du Temple avant d'entrer dans les collections du duc d'Orléans au château d'Eu. Celle-ci est estampillée de Michel Gourdin (reçu maître en 1752), qui réalisait parfois les mêmes modèles que son frère Jean-Baptiste - certaines séries de sièges identiques sont indifféremment signées de l'un ou de l'autre nous dit Pierre Kjellberg dans Le Mobilier Français du XVIIIème siècle, Paris, 1989, p. 370. Elle est conservée à La Wallace Collection à Londres, illustrée dans P. Hughes, The Wallace collection, catalogue of furniture, Londres, 1996, PP. 150-155.
Un autre fauteuil similaire, estampillé de Jean-Baptiste Gourdin, conservé au Musée des Arts Décoratifs à Paris est illustré dans B.G.B. Pallot, L'Art du Siège au XVIIIème siècle, Paris, 1987, p. 186. Celui-ci présente un ornement de piastres, des supports d'accotoirs à l'applomb des pieds, une ceinture droite. Ici, c'est le dossier dit en "hotte" et non plus violonné qui diffère.