拍品專文
Pierre-Philippe Thomire (1775-1833) a utilisé sur plusieurs modèles de pendule le motif de trophée militaire, composé de boucliers, cuirasses et faisceaux de licteurs surmontés d'un casque. A titre d'exemple nous pouvons citer la pendule présentée en vente par Christie's Monaco, le 15 juin 1997, lot 61 et une autre par Christie's Paris, le 22 juin 2004, lot 242. Cette dernière est munie d'un cadran signé de Lepaute/hger de l'Empereur à Paris.
Nous pouvons également rapprocher des candélabres sur ce même thème décoratif. Une paire de candélabres a été vendue par Christie's Monaco, le 15 décembre 1996, lot 173. Un candélabre d'un surtout de table est illustré dans J. Niclausse, Thomire, Fondeur-Ciseleur (1751-1843), Gründ, paris, 1947, pl. 22.
Le mouvement de cette pendule pourrait être daté entre 1789 et 1792. En effet ainsi que l'indique A. Chapiro, Lépine, Paris, 1988, le mouvement no 4348 présente un cadran d'émail signé de Coteau et daté 1789 tandis que le no 4350 est signé Lépine Horloger à Paris sans la mention du Roy et date sans doute de 1792. Lépine numérotant ses modèles dans leur ordre chronologique on peut en déduire la date logique, d'autant que notre modèle est également signé Horloger à Paris sans mention du Roi, cependant les quantièmes du mois suivant le calendrier romain il est probable que le cadran ait été fabriqué plus tard et que l'ensemble ait été monté sur cette pendule sous l'Empire.
Pierre-Philippe Thomire
Fils d'un maître-fondeur, Pierre-Philippe Thomire (1751-1833) devint maître le 18 mai 1772. Attaché à la Manufacture de Sèvres, il travailla pour la Couronne, puis durant l'Empire, fut le principal fournisseur du Garde-Meuble.
Napoléon Ier, entreprit de remeubler les demeures impériales à la fois pour l'édification de sa gloire et pour son confort mais surtout pour relancer le commerce français qui avait eu à souffrir des nombreuses guerres du début de son règne. De nombreux artisans travaillèrent à cet ouvrage. Il est logique que Thomire ait énormément travaillé pour l'Empereur car sa réputation était déjà bien établie. Il est difficile de calculer le montant des sommes dépensées à son bénéfice, un chiffre de 540.000 francs a cependant été avancé.
Nous pouvons également rapprocher des candélabres sur ce même thème décoratif. Une paire de candélabres a été vendue par Christie's Monaco, le 15 décembre 1996, lot 173. Un candélabre d'un surtout de table est illustré dans J. Niclausse, Thomire, Fondeur-Ciseleur (1751-1843), Gründ, paris, 1947, pl. 22.
Le mouvement de cette pendule pourrait être daté entre 1789 et 1792. En effet ainsi que l'indique A. Chapiro, Lépine, Paris, 1988, le mouvement no 4348 présente un cadran d'émail signé de Coteau et daté 1789 tandis que le no 4350 est signé Lépine Horloger à Paris sans la mention du Roy et date sans doute de 1792. Lépine numérotant ses modèles dans leur ordre chronologique on peut en déduire la date logique, d'autant que notre modèle est également signé Horloger à Paris sans mention du Roi, cependant les quantièmes du mois suivant le calendrier romain il est probable que le cadran ait été fabriqué plus tard et que l'ensemble ait été monté sur cette pendule sous l'Empire.
Pierre-Philippe Thomire
Fils d'un maître-fondeur, Pierre-Philippe Thomire (1751-1833) devint maître le 18 mai 1772. Attaché à la Manufacture de Sèvres, il travailla pour la Couronne, puis durant l'Empire, fut le principal fournisseur du Garde-Meuble.
Napoléon Ier, entreprit de remeubler les demeures impériales à la fois pour l'édification de sa gloire et pour son confort mais surtout pour relancer le commerce français qui avait eu à souffrir des nombreuses guerres du début de son règne. De nombreux artisans travaillèrent à cet ouvrage. Il est logique que Thomire ait énormément travaillé pour l'Empereur car sa réputation était déjà bien établie. Il est difficile de calculer le montant des sommes dépensées à son bénéfice, un chiffre de 540.000 francs a cependant été avancé.