![[NAPOLÉON Ier (1769-1821)]. Réunion de cinquante documents signés "Np" ou "N" dont trente quatre avec approbation autographe (un de trois lignes, la plupart sont accompagnés de la seule mention "Accordé"), inscriptions dans les marges des lettres et rapports adressés à l'empereur ("Sire") par le major général Berthier et signés ("Alexandre", prince de Wagram et de Neufchatel) de Paris, Saint-Cloud, Fontainebleau, Compiègne, Rambouillet, Bayonne, Bordeaux et divers autres lieux, du 11 février 1808 au 27 décembre 1811.](https://www.christies.com/img/LotImages/2006/PAR/2006_PAR_05324_0087_000(121901).jpg?w=1)
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[NAPOLÉON Ier (1769-1821)]. Réunion de cinquante documents signés "Np" ou "N" dont trente quatre avec approbation autographe (un de trois lignes, la plupart sont accompagnés de la seule mention "Accordé"), inscriptions dans les marges des lettres et rapports adressés à l'empereur ("Sire") par le major général Berthier et signés ("Alexandre", prince de Wagram et de Neufchatel) de Paris, Saint-Cloud, Fontainebleau, Compiègne, Rambouillet, Bayonne, Bordeaux et divers autres lieux, du 11 février 1808 au 27 décembre 1811.
Environ 52 pages in-folio (332 x 240 mm) certaines avec en-têtes. Reliure du XXe siècle, signée Rivière, maroquin rouge mosaïqué, roulette dorée en encadrement, armes de Napoléon frappées au centre des plats, abeilles et "N" couronné aux angles, dos à six compartiments abondamment ornés de fers dorés: abeilles, collier de la Légion d'honneur, aigle et "N" couronnés, doublure de maroquin rouge bordée d'une guirlande florale dorée ponctuée aux angles d'abeilles et de "N" couronnés, portrait de Napoléon, monogrammé et daté 1927, dans un médaillon sur la couverture, une aigle dorée au dos, gardes de soie rouge. Provenance : James Ludovic Lindsay, 26ème comte de Crawford (cachet de la bibliothèque Lindesiana).
PERMISSIONS ACCORDÉES AUX OFFICIERS DE NAPOLÉON. Intéressante vision d'un des aspects les moins étudiés de la vie de l'armée napoléonienne.
Cet ensemble comprend des rapports et des pétitions soumis à l'empereur par Berthier (la plupart pendant ses fonctions de Commandant en chef de l'armée d'Espagne) pour le compte des officiers et des généraux, presque tous au sujet de la santé des troupes. Sur l'une d'entre elles, Napoléon a écrit trois lignes donnant son accord à deux requêtes: une demande de permission du duc de Bellune pour le général Beaumont d'aller à Paris pour mettre ses affaires en ordre, l'autre pour le général Burthe de partir en convalescence avec sa famille (13 février 1811). Certaines ont été écrites pendant le séjour de Napoléon à Bayonne, en juin 1808. Elles répondent aux demandes des officiers de la Péninsule voulant partir prendre les eaux en France ou régler des affaires familliales. Parmi ces demandes de congés, on en trouve une pour trois mois (refusée) et une de quatre mois du général Kellerman (20 mai 1811). Le brigadier-général Laplane, non guéri après ses quatre mois de permission car la saison pour prendre les eaux était finie, réclame une prolongation de son congé pour se marier et être présent à des affaires familliales, ainsi qu'un poste dans le Midi, "le climat de l'Andalousie lui étant contraire" (12 décembre 1811). Plus convaincant, monsieur Bethisy demande un congé pour aller prendre les eaux pour soulager la douleur causée par une balle reçue à Eylau (24 septembre 1810), enfin le brigadier-général Sicatier fournit un certificat médical de Nancy pour son inaptitude au service de l'armée après avoir été frappé par un cheval (27 décembre 1811).
Louis-Alexandre Berthier (1753-1815), prince de Neufchâtel, prince de Wagram et maréchal de France, fut nommé major général de la Grande Armée en août 1805. Il conservera ses deux titres jusqu'à l'abdication de l'empereur. A la chute de l'empire, il se rallie aux Bourbons. Refusant de rejoindre Napoléon lors de son retour, son nom est rayé de la liste des maréchaux. Il meurt à Bamberg, le 1er juin 1815, en tombant d'une fenêtre située au troisième étage du château où il résidait.
Environ 52 pages in-folio (332 x 240 mm) certaines avec en-têtes. Reliure du XX
PERMISSIONS ACCORDÉES AUX OFFICIERS DE NAPOLÉON. Intéressante vision d'un des aspects les moins étudiés de la vie de l'armée napoléonienne.
Cet ensemble comprend des rapports et des pétitions soumis à l'empereur par Berthier (la plupart pendant ses fonctions de Commandant en chef de l'armée d'Espagne) pour le compte des officiers et des généraux, presque tous au sujet de la santé des troupes. Sur l'une d'entre elles, Napoléon a écrit trois lignes donnant son accord à deux requêtes: une demande de permission du duc de Bellune pour le général Beaumont d'aller à Paris pour mettre ses affaires en ordre, l'autre pour le général Burthe de partir en convalescence avec sa famille (13 février 1811). Certaines ont été écrites pendant le séjour de Napoléon à Bayonne, en juin 1808. Elles répondent aux demandes des officiers de la Péninsule voulant partir prendre les eaux en France ou régler des affaires familliales. Parmi ces demandes de congés, on en trouve une pour trois mois (refusée) et une de quatre mois du général Kellerman (20 mai 1811). Le brigadier-général Laplane, non guéri après ses quatre mois de permission car la saison pour prendre les eaux était finie, réclame une prolongation de son congé pour se marier et être présent à des affaires familliales, ainsi qu'un poste dans le Midi, "le climat de l'Andalousie lui étant contraire" (12 décembre 1811). Plus convaincant, monsieur Bethisy demande un congé pour aller prendre les eaux pour soulager la douleur causée par une balle reçue à Eylau (24 septembre 1810), enfin le brigadier-général Sicatier fournit un certificat médical de Nancy pour son inaptitude au service de l'armée après avoir été frappé par un cheval (27 décembre 1811).
Louis-Alexandre Berthier (1753-1815), prince de Neufchâtel, prince de Wagram et maréchal de France, fut nommé major général de la Grande Armée en août 1805. Il conservera ses deux titres jusqu'à l'abdication de l'empereur. A la chute de l'empire, il se rallie aux Bourbons. Refusant de rejoindre Napoléon lors de son retour, son nom est rayé de la liste des maréchaux. Il meurt à Bamberg, le 1
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