Lot Essay
Marie-Ange Ciolkowska était une grande amie de célèbres marchands anglais comme John Hewett, James Keggie ou Herbert Rieser, donc il existe un forte probabilité que la provenance de ce tambour soit anglaise.
Voir Moore, D., The Torres Straits Collection of A.C. Haddon, Londres, 1984, Planche 18, fig.155, pour un tambour similaire rapporté par Haddon de Tutu (Ile du Guerrier/Warrior Island), Iles du Centre du Détroit de Torres en 1888.
Un autre rapporté en 1885 conservé au Musée de Victoria (Meyer, A.J.P., Oceanic Art, Cologne, 1995, Vol.1, p.99, fig.84.
David Moore (dans Arts and Crafts of Torres Straits, Aylesbury, 1989, p.37) raconte comment danser était le passe-temps le plus populaire parmi les habitants du Détroit de Torres. Il y avait des danses improvisées autour du feu de camp presque tous les soirs sauf durant les pires périodes de la saison des pluies. Ces danses pouvaient commémorer des évènements du passé ou des évènements ayant eu lieu durant la journée. L'outil principal de ces danses était le tambour. Chaque groupe en avait au moins un qui était presque constamment utilisé.
Il y a deux types de tambour dans le détroit de Torres ; l'un légèrement conique de type buruburu, et un autre plus lourd taillé dans le bois massif et en forme de sablier. Moore suggère que ce dernier a pu être importé de Nouvelle Guinée à l'état brut car la plupart des îles n'avaient pas d'arbres assez grands, et puis terminés et décorés dans les îles. Ils étaient ensuite sculptés d'animaux totémiques et ornés avec des pompons de casoar et de noix. Les tambours, comme leurs masques, étaient des oeuvres d'art de la plus haute qualité et possédaient une grande valeur. Le superbe exemple présenté ici date sûrement du XIXe siècle et montre clairement l'alliance parfaite entre la forme et l'usage.
David Moore (in Arts and Crafts of Torres Strait, Aylesbury, 1989, p.37) relates how dancing was the most popular pastime amongst the Torres Strait Islanders. There were improvised dances about the camp-fire almost every evening except during the worst periods of the wet season. The dances might commemorate events from the past or something that had happened during the course of the day. The central artefact of the dance was the drum. Every group had at least one, which was in almost constant use.
There are two types of drum in the Torres Straits; the straight-sided, slightly conical buruburu type, and the warup, a heavier instrument cut from solid wood and of hourglass form. Moore suggests that the latter type may have been imported in rough form from New Guinea as most of the islands did not have trees of sufficient size, and then finished and decorated on the islands. They would then be carved with totemic animals and adorned with cassowary and nut tassels. The drums, like their masks, were works of art of the highest quality and were highly valued. The present superb example which must surely date from the nineteenth century clearly shows the perfect marriage of form and function.
Voir Moore, D., The Torres Straits Collection of A.C. Haddon, Londres, 1984, Planche 18, fig.155, pour un tambour similaire rapporté par Haddon de Tutu (Ile du Guerrier/Warrior Island), Iles du Centre du Détroit de Torres en 1888.
Un autre rapporté en 1885 conservé au Musée de Victoria (Meyer, A.J.P., Oceanic Art, Cologne, 1995, Vol.1, p.99, fig.84.
David Moore (dans Arts and Crafts of Torres Straits, Aylesbury, 1989, p.37) raconte comment danser était le passe-temps le plus populaire parmi les habitants du Détroit de Torres. Il y avait des danses improvisées autour du feu de camp presque tous les soirs sauf durant les pires périodes de la saison des pluies. Ces danses pouvaient commémorer des évènements du passé ou des évènements ayant eu lieu durant la journée. L'outil principal de ces danses était le tambour. Chaque groupe en avait au moins un qui était presque constamment utilisé.
Il y a deux types de tambour dans le détroit de Torres ; l'un légèrement conique de type buruburu, et un autre plus lourd taillé dans le bois massif et en forme de sablier. Moore suggère que ce dernier a pu être importé de Nouvelle Guinée à l'état brut car la plupart des îles n'avaient pas d'arbres assez grands, et puis terminés et décorés dans les îles. Ils étaient ensuite sculptés d'animaux totémiques et ornés avec des pompons de casoar et de noix. Les tambours, comme leurs masques, étaient des oeuvres d'art de la plus haute qualité et possédaient une grande valeur. Le superbe exemple présenté ici date sûrement du XIXe siècle et montre clairement l'alliance parfaite entre la forme et l'usage.
David Moore (in Arts and Crafts of Torres Strait, Aylesbury, 1989, p.37) relates how dancing was the most popular pastime amongst the Torres Strait Islanders. There were improvised dances about the camp-fire almost every evening except during the worst periods of the wet season. The dances might commemorate events from the past or something that had happened during the course of the day. The central artefact of the dance was the drum. Every group had at least one, which was in almost constant use.
There are two types of drum in the Torres Straits; the straight-sided, slightly conical buruburu type, and the warup, a heavier instrument cut from solid wood and of hourglass form. Moore suggests that the latter type may have been imported in rough form from New Guinea as most of the islands did not have trees of sufficient size, and then finished and decorated on the islands. They would then be carved with totemic animals and adorned with cassowary and nut tassels. The drums, like their masks, were works of art of the highest quality and were highly valued. The present superb example which must surely date from the nineteenth century clearly shows the perfect marriage of form and function.