EFAC STANGUELLINI FORMULA JUNIOR 'PROTOTYPE'
No VAT will be charged on the hammer price, but VA… Read more
EFAC STANGUELLINI FORMULA JUNIOR 'PROTOTYPE'

Details
EFAC STANGUELLINI FORMULA JUNIOR 'PROTOTYPE'

Année: 1959
Châssis No. 0131
Moteur No. 747 580

Moteur: quatre cylindres, 1.100cc, c. 72CV à 6.200t/min; Boîte; quatre vitesses manuel; suspension: roues indépendantes; freins: quatre tambours.

Carrosserie: monoplace, rouge avec siège de course noir.

Histoire du modèle
Le milieu des années 1950 fut l'époque bénie des monoplaces de compétition. C'est alors qu'apparurent les plus beaux spécimens, avant que la nouvelle norme ne devienne celle des moteurs arrière.

La Formule Junior, imaginée et créée par le comte Giovanni "Johnny" Lurani fut adoptée à l'origine en octobre 1958 par le CSI (Controller of International Motorsport, devenu maintenant la FIA). Cette nouvelle Formule était la catégorie de choix pour les jeunes pilotes ambitieux et de 1958 à la fin de l'année 1959, la Stanguellini était l'auto qu'il fallait avoir. En 1959, le premier championnat international Formule Junior fut remporté par le pilote Suisse et néanmoins ingénieur Michael May sur Stanguellini. Ayant acquise sa réputation de meilleure Formule Junior à moteur avant, elle remporta plus de quarante victoires nationales et internationales ainsi que de nombreux autres championnats à travers le monde.

La Stanguellini Formule Junior lança brillamment également la carrière de Wolfgang Von Trips et de Lorenzo Bandini, ces deux pilotes qui en vinrent à piloter des Formules 1 dans les années 60.
Les Formules Junior devaient avoir des composants principaux (moteurs, boîte de vitesses et freins) issues de véhicules homologues par la FIA dans leurs classes Internationales, sauf le bloc moteur de la Fiat 1100 "Millecento" dont la majorité des pièces venaient en fait de la Fiat 1200.

Bien que similaires extérieurement, Stangellini produisit trois versions légèrement différentes de sa Formule Junior dont 15 exemplaires en 1958 avec une suspension avant spéciale de chez Fiat, environ 70 unités en 1959 et probablement 30 exemplaires assembles en 1960 avec suspensions arrières indépendantes. Philippe Faure originaire du Touquet en France, fit une carrière professionnelle dans l'immobilier. Il était un grand un passionné de compétition, très actif à la fin des années 1950 et un excellent client de la firme Stanguellini. Faure acquit quelques Stanguellini Bialbero Sport et les engagea avec succès aux 24 Heures du Mans en 1955 et en 1956 en compagnie de ses amis Duval, Nicol et Foury, sous le nom de Barquettes EFAC Stanguellini.

Histoire spécifique de cette automobile
Ce prototype EFAC Stanguellini que nous proposons à la vente est réputé avoir été la seule et unique monoplace construite par Faure dans son atelier EFAC à Boulogne-sur-Mer en France. Cette monoplace était pour lui une solution de participer à la très réputée et populaire Formule Junior. Le châssis de cette auto reposait sur la structure de la barquette, plus large, qu'il avait utilisée précédemment pour l'auto du Mans. Bien que l'auto ressemble à une Stanguellini Formule Junior standard, elle n'a de commun que les freins à tambour et la boîte de vitesses Fiat. Le châssis est en réalité plus long, plus bas et la carrosserie plus fluide ce qui donne à l'auto une apparence différente très proche de la célèbre Maserati 250F.

Le moteur est un bloc 1.100 cm3 provenant d'une Simca de Luxe, avec un haut moteur préparé de Fiat 1100, alimenté par deux carburateurs Weber, développant environ 72CV à 6.500 tr/min. Des éléments de la suspension ont été modifiés, en provenance d'une Dauphine. Les freins arrière proviennent eux d'une Peugeot 403. L'auto fut essayée sur la piste par le journal l'Equipe en 1959, flambant neuve, et le pilote relate une tenue de route sensationnelle et une vitesse de pointe de 200 km/h. On ne sait pas très bien où et par qui l'auto a été pilotée en compétition à l'époque. On sait que l'auto a été vendue en 1989 par Michel Claude pour la somme de 60 000 $ à MR William C. McKinley, un avocat de Sacramento en Californie.
Une copie de la facture de vente existe encore. Claude n'utilisa probablement jamais l'auto et vendit cette EFAC Stanguellini sans la moindre restauration. Le nouveau propriétaire entreprit une très coûteuse et très approfondie restauration qu'il confia à Brian Moore à Gold River, Salerno Motorsports à Rocklin et Trom Rust Racing à Sonoma, trois firmes toutes installées en Californie. Il engagea l'auto pour la première fois en 1996 pour le GP de Monterey Historique.

Elle remporta sa classe et fut invitée dès le lendemain au Concours d'élégance de Pebble Beach où elle termina troisième de sa catégorie.
La restauration a été parfaitement documentée et prouve que la majorité des pièces sont d'origine. L'auto possède toujours son châssis et sa suspension d'origine, son moteur et sa carrosserie. Seules quelques pièces ont été remplacés. L'auto sera vendue avec un lot important de pièces détachées d'origine qui furent remplacées lors de la restauration ainsi que d'autres qui accompagnait déjà l'auto dans les années 1980. Un important dossier accompagne également l'auto, ainsi que des papiers FIA.

Le propriétaire actuel a acquis l'auto il y a deux ans. Il a disputé quelques courses à son volant et depuis ne l'a utilisée que sporadiquement.
Cette auto facile à conduire, est un ticket d'entrée abordable pour s'engager dans les courses les plus intéressantes comme Goodwood, la coupe FIA Lurani et la Formule Junior en série nationale. Entre des mains averties, cette auto pourra facilement à nouveau reprendre la tête.

EFAC STANGUELLINI FORMULA JUNIOR 'PROTOTYPE'

Year: 1959
Chassis No. 0131
Engine No. 747 580

Engine: Four cylinder, 1,100cc, c. 72bhp at 6.500 rpm; Gearbox: four speed manual; Suspension: Fully independent all around; Brakes: four drum brakes.

Coachwork: Monoposto, red with black racing seat

Model history
The late fifties were a golden era for single-seater racing cars, some of the most beautiful machinery having been produced in what were the final days before mid-mounted engines became the norm.
The Formula Junior, a brainchild of count Giovanni "Johnny" Lurani, was first adopted in October 1958 by the CSI (Controller of International Motorsport, now FIA). The new Formula was the class of choice for ambitious young drivers and between 1958 through until the end of 1959, a Stanguellini was the car to have. The first international Formula Junior championship in 1959 was won by the Swiss driver and engineer Michael May in a Stanguellini. Securing a reputation as the definitive front-engined Formula Junior, it gained over 40 national and international victories plus several major championships worldwide.
Famously, the Stanguellini Formula Juniors also launched the careers of Wolfgang Von Trips and Lorenzo Bandini, both of whom went on to drive for Ferrari in Formula 1 during the sixties.
Formula Junior's had to have their principal elements (engines, gearbox and brakes) sourced from cars homologated by the FIA in their International Touring class and with the exception of a Fiat 1100 Millecento cylinder block, most proprietary parts were sourced from the Fiat 1200.
Although outwardly similar, Stanguellini produced three slightly different versions of their Formula Junior that comprised fifteen 1958 cars with production-spec Fiat front suspension, around seventy 1959 cars and possibly as many as thirty examples completed in 1960 with independent rear suspension.
Phillippe Faure from Touquet in France, who made a career in real estate, was a huge racing enthusiast and very active in the late fifties as well as a good client of Stanguellini. Faure bought a few Bialbero Sport Stanguellini's and entered them successfully at the 24 hours of Le Mans in 1955 and 1956 together with friends and colleagues Duval, Nicol and Foury under the name EFAC Stanguellini Barchetta.

Specific history
The EFAC Stanguellini prototype monoposto offered here is believed to be the one and only single-seater built by Faure in his EFAC workshop in Boulogne-sur-Mer in France. This "monoplace" was his attempt to get into the highly successful and popular Formula Junior. The chassis of this car is based on the wider barchetta frame he used earlier for his Le Mans car. Although the car looks similar to a standard Formula Junior Stanguellini they only have the brake drums and the Fiat gearbox in common. The wheelbase of the car is longer, it is much lower and the body is sleeker, giving the car a distinctive look similar to the well-known Maserati 250F.
The engine is based on a 1,100cc block of a Simca de Luxe with a race prepared cylinderhead of a Fiat 1100 and aspirated by two Weber carburetors, producing it this configuration around 72bhp at 6,500rpm. Parts of the suspension were taken and modified from a Dauphin and the rear brakes were 'borrowed' from a Peugeot 403. The car was track tested by the famous French sports newspaper L'Equipe in 1959 when it was brand new and the test driver attested to superb road holding, acceleration and a top speed in the region of 200 km/h.
Very little is known as to where and who raced the car in period, but it is recorded that the car was sold for $60.000 in 1989 by a Mr Michel Claude from France to Mr William C. McKinley, a lawyer from Sacramento, California. A copy of the bill of sale still exists. Claude most probably never used the car, and sold the EFAC Stanguellini in completely unrestored condition. The new owner, started a costly and very thorough ground-up restoration with Brian Moore in Gold River, California, Salerno Motorsports in Rocklin, California and Tom Rust Racing in Sonoma, California and entered the car for the first time in the famous 1996 Monterey Historics. The car won its class, and was taken to the concours d'Élégance at Pebble Beach the day after where it came third in class.
The restoration was fully documented and showing that most of the parts are still original. The car still has its authentic chassis and suspension, the engine and body, only very few panels have been replaced. The car will be sold with many original spare parts, which were replaced during the restoration or sold together with the car in the Eighties and a big file on the car's history as well as current FIA papers
The present owner bought the car two years ago after it competed in some more races in the US and only used it sparingly since.
This 'easy to drive' car is a perfect and affordable entry ticket for some of the most interesting historic racing events such as the Goodwood Festival of Speed, the FIA Lurani Cup and national Formula Junior series where, in the right hands, it could very easily be a frontrunner yet again.
Special notice
No VAT will be charged on the hammer price, but VAT payable at 19.6% (5.5% for books) will be added to the buyer’s premium which is invoiced on a VAT inclusive basis

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