拍品專文
Le présent bureau s'apparente à celui estampillé de Jacques-Philippe Carel, conservé au Musée Carnavalet à Paris et illustré dans Anne Forray-Carlier, le mobilier du musée Carnavalet, Editions Faton, Dijon, 2000, p.93. En effet, tous deux sont composés de deux éléments distincts, la partie basse galbée soutenant un secrétaire dont l'abattant est mouvementé en partie haute. Tous deux sont ornés d'un décor de branchages, l'un traité en satiné se détachant sur fond d'amarante, tandis que le nôtre fait jouer le bois de bout sur le fond clair de bois de rose.
Plus proche encore, avec la partie basse évidée au centre, un bureau de pente de cette forme est passé en vente à Lyon, étude Anaf, le 19 mai 1987 (illustré dans P. Kjellberg, Le mobilier français du XVIIIème siècle, Editions de l'Amateur, Paris, 1989, p. 152.)
En effet, Jacques Philippe Carel utilisa la marqueterie florale de bois de bout sur de nombreux meubles. Citons deux commodes conservées dans la collection Frick, New-York, illustrées dans T. Dell, The Frick Collection, an illustrated catalogue, New-York, 1992, pp. 270-281 et un secrétaire en pente, livré par Gaudreaux en 1751 pour les filles de Louis XV à Versailles, illustré dans Alexandre Pradère, Les ébénistes français de Louis XIV à la Révolution, Editions du Chêne, Paris, 1989, fig. 113, p. 143.
Jacques-Philippe Carel livra au Garde-Meuble de la Couronne, par l'intermédiaire de François-Antoine Gaudreaus, trois petits secrétaires en pente, le premier en 1748 pour Madame de Pompadour au château de la Muette, deux autres en 1751 pour les filles de Louis XV à Versailles, ornés de marqueterie de branchages fleuris.
Plus proche encore, avec la partie basse évidée au centre, un bureau de pente de cette forme est passé en vente à Lyon, étude Anaf, le 19 mai 1987 (illustré dans P. Kjellberg, Le mobilier français du XVIIIème siècle, Editions de l'Amateur, Paris, 1989, p. 152.)
En effet, Jacques Philippe Carel utilisa la marqueterie florale de bois de bout sur de nombreux meubles. Citons deux commodes conservées dans la collection Frick, New-York, illustrées dans T. Dell, The Frick Collection, an illustrated catalogue, New-York, 1992, pp. 270-281 et un secrétaire en pente, livré par Gaudreaux en 1751 pour les filles de Louis XV à Versailles, illustré dans Alexandre Pradère, Les ébénistes français de Louis XIV à la Révolution, Editions du Chêne, Paris, 1989, fig. 113, p. 143.
Jacques-Philippe Carel livra au Garde-Meuble de la Couronne, par l'intermédiaire de François-Antoine Gaudreaus, trois petits secrétaires en pente, le premier en 1748 pour Madame de Pompadour au château de la Muette, deux autres en 1751 pour les filles de Louis XV à Versailles, ornés de marqueterie de branchages fleuris.