Lot Essay
Symbole de savoir mais aussi de pouvoir, le globe céleste va devenir l'attribut des empereurs romains, incarnant leur domination universelle. Associé à l'astrologie et au paganisme par les chrétiens, l'astronomie connaîtra surtout une vive renaissance au VIIème siècle dans le monde islamique. On recense alors une douzaine de globes célestes en laiton dont les étoiles sont gravées d'argent au cours de la grande période de l'astronomie islamique de 900 à 1300 ap. JC. En Occident, il faudra attendre la première carte imprimée d'Albrecht Dürer et le premier globe céleste imprimé de Johann Schöner pour réellement annoncer l'astronomie et la production de globes célestes.
Si la représentation du groupe des étoiles apparentes illustrées par des figures mythologiques telles que des animaux fantastiques et héros est fréquente sous l'antiquité, seuls trois globes célestes nous sont parvenus de l'antiquité. Outre ce globe en argent, deux autres seulement témoigneraient d'un ordonnancement semblable et élaboré des astres par les anciens.
Ainsi, un globe en marbre sculpté de l'Atlas Farnèse, datant du IIIème siècle, est conservé au Musée National de Naples, un second, de plus petite dimension et en laiton se trouve au musée romain-germanique de Mayence.
Ce globe céleste en argent, gravé de quarante-huit constellations, ainsi que des principaux cercles astronomiques, révèle que son orfèvre n'était probablement pas familier de l'astronomie.
Sur une sphère céleste, l'orientation des figures doit être orientée à l'inverse de ce qu'elle est pour l'observateur, ainsi une figure vue de face pour le terrien doit être illustrée de dos sur le globe. Si cette règle a été respéctée sur l'Atlas Farnèse ou le globe de Mayence, l'erreur est ici générale.
Il est d'ailleurs probable qu'il se soit inspiré d'un autre globe dont il aurait servilement reproduit les rivets et les réparations.
On peut relever d'autre part, le gigantisme déraisonnable des Gémeaux, Pégase privé de ses ailes, la baleine figurée par un dauphin ou encore les héros qui sont dépourvus de leurs attributs,et réduits à des personnages nus, tant d'indices révélant la méconnaissance par le ciseleur des traditions iconographiques.
L'orifice circulaire à la base du globe le destine de toute évidence à être posé sur un socle et non supporté par un Atlas Farnèse. Il s'agit sans doute d'un présent semblable à celui offert par Leonidas d'Alexandrie, offert pour l'anniversaire de Poppée, auquel il avait donné le nom de "ouranion miména", "une imitation du ciel".
Si la représentation du groupe des étoiles apparentes illustrées par des figures mythologiques telles que des animaux fantastiques et héros est fréquente sous l'antiquité, seuls trois globes célestes nous sont parvenus de l'antiquité. Outre ce globe en argent, deux autres seulement témoigneraient d'un ordonnancement semblable et élaboré des astres par les anciens.
Ainsi, un globe en marbre sculpté de l'Atlas Farnèse, datant du IIIème siècle, est conservé au Musée National de Naples, un second, de plus petite dimension et en laiton se trouve au musée romain-germanique de Mayence.
Ce globe céleste en argent, gravé de quarante-huit constellations, ainsi que des principaux cercles astronomiques, révèle que son orfèvre n'était probablement pas familier de l'astronomie.
Sur une sphère céleste, l'orientation des figures doit être orientée à l'inverse de ce qu'elle est pour l'observateur, ainsi une figure vue de face pour le terrien doit être illustrée de dos sur le globe. Si cette règle a été respéctée sur l'Atlas Farnèse ou le globe de Mayence, l'erreur est ici générale.
Il est d'ailleurs probable qu'il se soit inspiré d'un autre globe dont il aurait servilement reproduit les rivets et les réparations.
On peut relever d'autre part, le gigantisme déraisonnable des Gémeaux, Pégase privé de ses ailes, la baleine figurée par un dauphin ou encore les héros qui sont dépourvus de leurs attributs,et réduits à des personnages nus, tant d'indices révélant la méconnaissance par le ciseleur des traditions iconographiques.
L'orifice circulaire à la base du globe le destine de toute évidence à être posé sur un socle et non supporté par un Atlas Farnèse. Il s'agit sans doute d'un présent semblable à celui offert par Leonidas d'Alexandrie, offert pour l'anniversaire de Poppée, auquel il avait donné le nom de "ouranion miména", "une imitation du ciel".