Lot Essay
Cette oeuvre sera incluse dans le catalogue raisonné de l'oeuvre de Théo Van Rysselberghe actuellement en préparation par Messieurs Pascal de Sadeleer et Olivier Bertrand et publié par le Belgian Art Research Institute.
L'amitié fraternelle, artistique et intellectuelle entre Emile Verhaeren (1855-1916) et Théo Van Rysselberghe compte parmi les plus célèbres entre un poète et un artiste. Celle-ci se traduit dans leur correspondance, mais aussi dans une importante série de portraits, parmi lesquels cette oeuvre introspective au fusain qui est l'une des plus sensible. Cette amitié reste intacte malgré le fait que la femme du peintre aimait les deux: "Je ne me disais pas que je l'aimais: il était l'essentiel, voilà tout. En dehors de lui, un très vivant amour et la tendresse d'un enfant occupaient ma vie. Mon existence était pleine et plaisante ; elle n'était pas frivole: l'art que servaient ceux qui m'entouraient est un dieu difficile" (M. Saint-Clair, Il y a quarante ans, Paris, Gallimard, 1936, p. 9).
The fraternal, artistic and intellectual friendship between Emile Verhaeren (1855-1916) and Théo Van Rysselberghe is among the most celebrated between a poet and an artist. It found frequent expression in their correspondence, but also in an impressive series of portraits, of which this introspective charcoal is one of the finest. It remained unaffected by the fact that the painter's wife loved both: "Je ne me disais pas que je l'aimais: il était l'essentiel, voilà tout. En dehors de lui, un très vivant amour et la tendresse d'un enfant occupaient ma vie. Mon existence était pleine et plaisante ; elle n'était pas frivole: l'art que servaient ceux qui m'entouraient est un dieu difficile" (M. Saint-Clair, Il y a quarante ans, Paris, Gallimard, 1936, p. 9).
(fig. 1) Théo Van Rysselberghe dans sa maison-atelier à Saint-Clair en 1925 avec, derrière lui, le présent dessin accroché au mur.
L'amitié fraternelle, artistique et intellectuelle entre Emile Verhaeren (1855-1916) et Théo Van Rysselberghe compte parmi les plus célèbres entre un poète et un artiste. Celle-ci se traduit dans leur correspondance, mais aussi dans une importante série de portraits, parmi lesquels cette oeuvre introspective au fusain qui est l'une des plus sensible. Cette amitié reste intacte malgré le fait que la femme du peintre aimait les deux: "Je ne me disais pas que je l'aimais: il était l'essentiel, voilà tout. En dehors de lui, un très vivant amour et la tendresse d'un enfant occupaient ma vie. Mon existence était pleine et plaisante ; elle n'était pas frivole: l'art que servaient ceux qui m'entouraient est un dieu difficile" (M. Saint-Clair, Il y a quarante ans, Paris, Gallimard, 1936, p. 9).
The fraternal, artistic and intellectual friendship between Emile Verhaeren (1855-1916) and Théo Van Rysselberghe is among the most celebrated between a poet and an artist. It found frequent expression in their correspondence, but also in an impressive series of portraits, of which this introspective charcoal is one of the finest. It remained unaffected by the fact that the painter's wife loved both: "Je ne me disais pas que je l'aimais: il était l'essentiel, voilà tout. En dehors de lui, un très vivant amour et la tendresse d'un enfant occupaient ma vie. Mon existence était pleine et plaisante ; elle n'était pas frivole: l'art que servaient ceux qui m'entouraient est un dieu difficile" (M. Saint-Clair, Il y a quarante ans, Paris, Gallimard, 1936, p. 9).
(fig. 1) Théo Van Rysselberghe dans sa maison-atelier à Saint-Clair en 1925 avec, derrière lui, le présent dessin accroché au mur.