Lot Essay
Cette oeuvre sera incluse dans le catalogue raisonné de l'oeuvre de Théo Van Rysselberghe actuellement en préparation par Messieurs Pascal de Sadeleer et Olivier Bertrand et publié par le Belgian Art Research Institute.
Tout au long du mois de septembre 1906, Théo Van Rysselberghe et son ami le peintre Georges Lacombe (1868-1916) effectuèrent un voyage en Hollande. A cette occasion, Van Rysselberghe réalisa une série de paysages à Veere, petit village situé sur l'île de Walcheren dans la province de Zélande. Cette série représente Veere sous différents moments de la journée: brumes matinales, soleil couchant, gros nuages, et ici arc-en-ciel. Ces variations climatiques offrent un merveilleux prétexte à l'artiste pour poursuivre ses recherches picturales et chromatiques. De Veere, il écrit le 15 septembre une lettre à Marie Closet: "Veere est le silence lui même! C'est une pauvre toute petite vieille ville défunte, entourée d'eaux désormais désertes - ou quasi - et où, le soir venu, on se croirait dans un îlot perdu dans la brume" (lettre de Théo Van Rysselberghe à Marie Closet, 15 septembre 1906).
In September 1906 Van Rysselberghe travelled in Holland and Zealand with his artist friend, Georges Lacombe (1868-1916). He was especially taken with Veere on the island of Walcheren, a little town which he described as old, dead and deserted, surrounded by water, a place where one feels lost in the mists of evening. Here he produced a series of views of the town at various times of the day and in various weather conditions, which gave free rein to experimenting with colours and brush techniques.
Tout au long du mois de septembre 1906, Théo Van Rysselberghe et son ami le peintre Georges Lacombe (1868-1916) effectuèrent un voyage en Hollande. A cette occasion, Van Rysselberghe réalisa une série de paysages à Veere, petit village situé sur l'île de Walcheren dans la province de Zélande. Cette série représente Veere sous différents moments de la journée: brumes matinales, soleil couchant, gros nuages, et ici arc-en-ciel. Ces variations climatiques offrent un merveilleux prétexte à l'artiste pour poursuivre ses recherches picturales et chromatiques. De Veere, il écrit le 15 septembre une lettre à Marie Closet: "Veere est le silence lui même! C'est une pauvre toute petite vieille ville défunte, entourée d'eaux désormais désertes - ou quasi - et où, le soir venu, on se croirait dans un îlot perdu dans la brume" (lettre de Théo Van Rysselberghe à Marie Closet, 15 septembre 1906).
In September 1906 Van Rysselberghe travelled in Holland and Zealand with his artist friend, Georges Lacombe (1868-1916). He was especially taken with Veere on the island of Walcheren, a little town which he described as old, dead and deserted, surrounded by water, a place where one feels lost in the mists of evening. Here he produced a series of views of the town at various times of the day and in various weather conditions, which gave free rein to experimenting with colours and brush techniques.