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La veuve Angilles, née Thérése Josephe Lemaire en septembre 1712, succéde à son mari Guillame Angilles à son décés le 21 avril 1744. Il avaité été l'un des plus riches orfèvres de Dunkerque comme l'indique son inventaire après-décès.
Cette situation financière confortable garantit l'avenir de sa veuve qui reprend son activité, devenant "maîtresse d'orfèvre", assumant l'entretien de l'argenterie de Saint-Eloi précédemment assuré par son époux, tout en développant son atelier.
Cependant ce qui contribue probablement au développement de son activité sont les liens qu'elle entretient avec la communauté anglaise. En effet la ville de Dunkerque avait obtenu en 1665 de Louis XIV le statut de ville franche ce qui l'exemptait de toute taxe redevable au Royaume et en faisait donc le chemin le plus économique pour importer des marchandises d'Angleterre vers les "provinces réputées étrangères" c'est à dire le Hainaut et l'Artois qui faisaient alors partie des Pays-Bas espagnols.
Ces relations économiques encouragent donc l'immigration d'une importante communauté anglaise qui représente 2 de la population locale en 1793. Plus de la moitié ont une activité commerciale en tant que marchands, boutiquiers ou armateurs. Ils contribuent donc au développement économique de la ville et leur intégration combinée à leur prospérité les encouragent à se fournir localement et donc à commander de l'argenterie aux orfèvres locaux. La Veuve Angilles semble avoir été l'orfèvre qui ait travaillé le plus pour cette nouvelle clientèle. Ainsi son atelier est-il régulièrement inspecté par les jurés-gardes qui saisissent à plusieurs reprises de l'argent non poinçonné et notamment de l'argent étranger que l'on peut suspecté anglais. D'autre part on connaît une théière datée de 1777 de forme typiquement anglaise, unie tronconique gravée du nom de Gregorie, famille installée comme négociant à Dunkerque dans les années 1770, et poinçonnée par la Veuve Angilles.
Aussi notre cafetière a-t-elle aussi probablement été commandée par un noble anglais puisqu'elle porte un mavelot malheureusement encore non identifié sous une couronne anglaise de marquis, confirmant ainsi les relations que la veuve Angilles entretenait avec la communauté anglaise.
Trois autre cafetières de ce modèle, avec les côtes en ailes de chauve-souris, sont répertoriées à ce jour: deux portant la lettre-date K pour 1764-65 et une la lettre-date N pour 1770-1771.
Cette situation financière confortable garantit l'avenir de sa veuve qui reprend son activité, devenant "maîtresse d'orfèvre", assumant l'entretien de l'argenterie de Saint-Eloi précédemment assuré par son époux, tout en développant son atelier.
Cependant ce qui contribue probablement au développement de son activité sont les liens qu'elle entretient avec la communauté anglaise. En effet la ville de Dunkerque avait obtenu en 1665 de Louis XIV le statut de ville franche ce qui l'exemptait de toute taxe redevable au Royaume et en faisait donc le chemin le plus économique pour importer des marchandises d'Angleterre vers les "provinces réputées étrangères" c'est à dire le Hainaut et l'Artois qui faisaient alors partie des Pays-Bas espagnols.
Ces relations économiques encouragent donc l'immigration d'une importante communauté anglaise qui représente 2 de la population locale en 1793. Plus de la moitié ont une activité commerciale en tant que marchands, boutiquiers ou armateurs. Ils contribuent donc au développement économique de la ville et leur intégration combinée à leur prospérité les encouragent à se fournir localement et donc à commander de l'argenterie aux orfèvres locaux. La Veuve Angilles semble avoir été l'orfèvre qui ait travaillé le plus pour cette nouvelle clientèle. Ainsi son atelier est-il régulièrement inspecté par les jurés-gardes qui saisissent à plusieurs reprises de l'argent non poinçonné et notamment de l'argent étranger que l'on peut suspecté anglais. D'autre part on connaît une théière datée de 1777 de forme typiquement anglaise, unie tronconique gravée du nom de Gregorie, famille installée comme négociant à Dunkerque dans les années 1770, et poinçonnée par la Veuve Angilles.
Aussi notre cafetière a-t-elle aussi probablement été commandée par un noble anglais puisqu'elle porte un mavelot malheureusement encore non identifié sous une couronne anglaise de marquis, confirmant ainsi les relations que la veuve Angilles entretenait avec la communauté anglaise.
Trois autre cafetières de ce modèle, avec les côtes en ailes de chauve-souris, sont répertoriées à ce jour: deux portant la lettre-date K pour 1764-65 et une la lettre-date N pour 1770-1771.