Lot Essay
Marié en 1749 à la soeur de Roger van der Cruse, Françoise-Marguerite van der Cruse, Jean-François Oeben s'installe rue du faubourg Saint-Honoré. Au delà de sa notoriété acquise auprès de Charles-Joseph Boulle, avec qui il partagea un atelier, il livra dès 1752 du mobilier à la Marquise de Pompadour par l'intermédiaire du marchand-mercier Lazare Duveaux.
En 1756, il ouvre un atelier supplémentaire à l'Arsenal et multiplie les commandes royales dont la plus importante est probablement celle du bureau à cylindre du Roi à Versailles en 1760 et livré àprès sa mort par Riesener en 1769.
Jean-François Oeben allie ici l'esthétique Louis XV au vocabulaire néoclassique, donnant naissance à un nouveau goût. Les caractéristiques du style Louis XV se retrouvent ici dans les formes galbées de cette coiffeuse, favorisées par les courbes et contre courbes, la marqueterie à décor floral dont Oeben participa activemement à raviver la mode mais aussi par le jeu des couleurs et la combinaison des essences de bois.
Un secrétaire-commode présentant un galbe similaire est passé en vente chez Christie's Londres, 16 décembre 1999, lot 38.
Les galbes Louis XV sont ici pourtant assagis et s'associent aux frises à la grecque encadrant les panneaux de marqueterie. On peut aussi noter l'usage particulièrement précoce de l'acajou.
En 1756, il ouvre un atelier supplémentaire à l'Arsenal et multiplie les commandes royales dont la plus importante est probablement celle du bureau à cylindre du Roi à Versailles en 1760 et livré àprès sa mort par Riesener en 1769.
Jean-François Oeben allie ici l'esthétique Louis XV au vocabulaire néoclassique, donnant naissance à un nouveau goût. Les caractéristiques du style Louis XV se retrouvent ici dans les formes galbées de cette coiffeuse, favorisées par les courbes et contre courbes, la marqueterie à décor floral dont Oeben participa activemement à raviver la mode mais aussi par le jeu des couleurs et la combinaison des essences de bois.
Un secrétaire-commode présentant un galbe similaire est passé en vente chez Christie's Londres, 16 décembre 1999, lot 38.
Les galbes Louis XV sont ici pourtant assagis et s'associent aux frises à la grecque encadrant les panneaux de marqueterie. On peut aussi noter l'usage particulièrement précoce de l'acajou.