Lot Essay
L'ampleur de ces sièges et leur motifs sculptés en font des modèles grandioses, caractéristiques à plus d'un titre de l'oeuvre de Georges Jacob, fournisseur de la couronne.
L'étiquette présente sur ces sièges indiquerait une provenance royale. Les inventaires des demeures royales ne nous permettent pas de les reconnaître avec précision. Cependant, parmi les identifications possibles nous pouvons noter dans l'inventaire du château de Bellevue, dressé en 1786, situés dans la chambre à coucher de Mme Adélaïde, une suite de quatre fauteuils à carreaux, bois à moulures et peint en blanc.
Le dossier aux montants concaves est récurrent dans l'oeuvre de Georges Jacob, et plus particulièrement sur les chaises, comme par exemple une chaise provenant du Palais de Fontainebleau et une autre provenant du château de Versailles (ill. E. Dumonthier, Les Sièges de Georges Jacob, Editions Albert Romancé, Paris, 1922, pl.2 et 4).
Un fauteuil similaire estampillé de Georges Jacob, conservé au Musée des Arts Décoratifs à Paris, présente ce même décor d'entrelacs, ce même support d'accotoir légèrement en retrait par rapport au pied antérieur, orné de piastres, et terminé pas une feuille d'acanthe et une volute reposant sur un pilastre cannelé.
Une paire de fauteuils similaires, les montants du dossier cependant droits et les pieds cambrés surmontés d'une volute, a été vendue par l'étude Ionesco, Neuilly, le 18 juin 1991, lot 52 (FF 180.000).
L'étiquette présente sur ces sièges indiquerait une provenance royale. Les inventaires des demeures royales ne nous permettent pas de les reconnaître avec précision. Cependant, parmi les identifications possibles nous pouvons noter dans l'inventaire du château de Bellevue, dressé en 1786, situés dans la chambre à coucher de Mme Adélaïde, une suite de quatre fauteuils à carreaux, bois à moulures et peint en blanc.
Le dossier aux montants concaves est récurrent dans l'oeuvre de Georges Jacob, et plus particulièrement sur les chaises, comme par exemple une chaise provenant du Palais de Fontainebleau et une autre provenant du château de Versailles (ill. E. Dumonthier, Les Sièges de Georges Jacob, Editions Albert Romancé, Paris, 1922, pl.2 et 4).
Un fauteuil similaire estampillé de Georges Jacob, conservé au Musée des Arts Décoratifs à Paris, présente ce même décor d'entrelacs, ce même support d'accotoir légèrement en retrait par rapport au pied antérieur, orné de piastres, et terminé pas une feuille d'acanthe et une volute reposant sur un pilastre cannelé.
Une paire de fauteuils similaires, les montants du dossier cependant droits et les pieds cambrés surmontés d'une volute, a été vendue par l'étude Ionesco, Neuilly, le 18 juin 1991, lot 52 (FF 180.000).