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LA FONTAINE, Jean de (1621-1695). Contes et Nouvelles en vers par Monsieur de La Fontaine. Tome premier. Avec figures peintes en mignatures. [Manuscrit calligraphié et enluminé]. S.l.n.d. [Paris: entre 1750 et 1770].
Petit in-4 (210 x 163 mm). 282pp. (en partie chiffrées), titre et frontispice compris, 29 miniatures, la plupart libres, en hors-texte à pleine page, peintes à la gouache et 29 cartouches en culs-de-lampe, également peints à la gouache, l'ensemble sur parchemin. On a ajouté 2 gravures extraites de l'illustration des Contes de La Fontaine par Le Mire (1768), collées sur parchemin. (Une mouillure a affecté anciennement la marge extérieure des 20 premiers feuillets ainsi que quelques feuillets à la fin; quelques décolorations affectant le texte de certains feuillets au centre, sans atteinte aux miniatures.)
Reliure de l'époque en maroquin rouge, plats décorés d'une large dentelle "rocaille" dorée aux petit fers, dos à nerfs soulignés d'un filet et orné de caissons à fleurons et guirlandes, pièces de titre et de tomaison "Tom. I" de maroquin vert, titre doré, double filet sur les coupes, large roulette intérieure, doublures et gardes de tabis bleu, (dos restauré sur la moitié de la charnière inférieure et à la coiffe supérieure; maroquin des plats noirci par endroits; coins refaits), étui moderne de maroquin rouge orné d'une roulette.
TOME UNIQUE DE CE MANUSCRIT D'UNE EXTRAORDINAIRE QUALITÉ. Tant par la calligraphie que par les splendides miniatures qui l'illustrent, ainsi que par sa reliure remarquable, ce manuscrit connote une provenance de haut rang. Comme l'écrit Françoise Bléchet dans Éros invaincu: "Le frontispice est un chef-d'oeuvre. Les peintures, à pleine page, révèlent (...) un artiste miniaturiste de talent qui fait preuve d'un sens aigu de la perspective et d'une intention satirique marquée, traitant ses personnages avec humour, ramassés et stylisés comme des marionnettes dont il tirerait les ficelles. De nombreux amours ou Putti animent des scènes pastorales. Les vignettes et culs-de-lampe sont composés de décors architecturaux, dans un encadrement rocaille de rinceaux, d'arabesques et de motifs décoratifs floraux".
Ces miniatures sont uniques en leur genre et constituent de véritables tableaux, dont les coloris éclatants n'ont pas bougé. Leur étonnante finesse, dénuée de toute vulgarité, témoigne superlativement du goût français de l'époque, libertin, spirituel et esthète.
Sur le premier contreplat, on a collé un fragment de papier portant cette inscription manuscrite ancienne: " Ce superbe ouvrage mss des Contes de la Fontaine a été exécuté pour Louis XV par Madame la Duchesse de Dubary, sa maîtresse et il est enrichi de 71 miniatures de la plus grande beauté. On le croit fait en 1771". Cette note manuscrite paraît surprenante, et on ne peut lui accorder aucun crédit. Madame Du Barry (1743-1793) n'ayant jamais fait montre d'aucun talent de dessinateur ni de calligraphe, on peut tout juste supposer soit qu'elle en fut le commanditaire ou plutôt qu'on lui en ait fait cadeau. Ce manuscrit est en tout point exceptionnel et ne pourrait être comparé qu'au manuscrit ayant appartenu au bibliophile Louis-Jean Gaignat (1697-1768), également sur parchemin, calligraphié par Monchaussé et orné de 59 très belles miniatures libres, attribuées par Debure au peintre du Roi, Alexandre-Antoine Marolles, dont la localisation est aujourd'hui inconnue. La reliure caractéristique du style rocaille 1750, évoque les somptueuses dentelles de Padeloup. Éros invaincu 39.
Petit in-4 (210 x 163 mm). 282pp. (en partie chiffrées), titre et frontispice compris, 29 miniatures, la plupart libres, en hors-texte à pleine page, peintes à la gouache et 29 cartouches en culs-de-lampe, également peints à la gouache, l'ensemble sur parchemin. On a ajouté 2 gravures extraites de l'illustration des Contes de La Fontaine par Le Mire (1768), collées sur parchemin. (Une mouillure a affecté anciennement la marge extérieure des 20 premiers feuillets ainsi que quelques feuillets à la fin; quelques décolorations affectant le texte de certains feuillets au centre, sans atteinte aux miniatures.)
Reliure de l'époque en maroquin rouge, plats décorés d'une large dentelle "rocaille" dorée aux petit fers, dos à nerfs soulignés d'un filet et orné de caissons à fleurons et guirlandes, pièces de titre et de tomaison "Tom. I" de maroquin vert, titre doré, double filet sur les coupes, large roulette intérieure, doublures et gardes de tabis bleu, (dos restauré sur la moitié de la charnière inférieure et à la coiffe supérieure; maroquin des plats noirci par endroits; coins refaits), étui moderne de maroquin rouge orné d'une roulette.
TOME UNIQUE DE CE MANUSCRIT D'UNE EXTRAORDINAIRE QUALITÉ. Tant par la calligraphie que par les splendides miniatures qui l'illustrent, ainsi que par sa reliure remarquable, ce manuscrit connote une provenance de haut rang. Comme l'écrit Françoise Bléchet dans Éros invaincu: "Le frontispice est un chef-d'oeuvre. Les peintures, à pleine page, révèlent (...) un artiste miniaturiste de talent qui fait preuve d'un sens aigu de la perspective et d'une intention satirique marquée, traitant ses personnages avec humour, ramassés et stylisés comme des marionnettes dont il tirerait les ficelles. De nombreux amours ou Putti animent des scènes pastorales. Les vignettes et culs-de-lampe sont composés de décors architecturaux, dans un encadrement rocaille de rinceaux, d'arabesques et de motifs décoratifs floraux".
Ces miniatures sont uniques en leur genre et constituent de véritables tableaux, dont les coloris éclatants n'ont pas bougé. Leur étonnante finesse, dénuée de toute vulgarité, témoigne superlativement du goût français de l'époque, libertin, spirituel et esthète.
Sur le premier contreplat, on a collé un fragment de papier portant cette inscription manuscrite ancienne: " Ce superbe ouvrage mss des Contes de la Fontaine a été exécuté pour Louis XV par Madame la Duchesse de Dubary, sa maîtresse et il est enrichi de 71 miniatures de la plus grande beauté. On le croit fait en 1771". Cette note manuscrite paraît surprenante, et on ne peut lui accorder aucun crédit. Madame Du Barry (1743-1793) n'ayant jamais fait montre d'aucun talent de dessinateur ni de calligraphe, on peut tout juste supposer soit qu'elle en fut le commanditaire ou plutôt qu'on lui en ait fait cadeau. Ce manuscrit est en tout point exceptionnel et ne pourrait être comparé qu'au manuscrit ayant appartenu au bibliophile Louis-Jean Gaignat (1697-1768), également sur parchemin, calligraphié par Monchaussé et orné de 59 très belles miniatures libres, attribuées par Debure au peintre du Roi, Alexandre-Antoine Marolles, dont la localisation est aujourd'hui inconnue. La reliure caractéristique du style rocaille 1750, évoque les somptueuses dentelles de Padeloup. Éros invaincu 39.
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the legal time limit.(Please refer to section VAT refunds)
Further details
Important manuscript on vellum, according to a tipped-in note executed by Madame Du Barry for the King Louis XV in 1771 (some waterstaining at the beginning). Illustrated with 58 illuminations (29 full page and 29 vignettes). Volume one only, in a fine 18th century red morocco binding, richly tooled.