En possession du propriétaire actuel depuis plus de 50 ans
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En possession du propriétaire actuel depuis plus de 50 ans

Details
En possession du propriétaire actuel depuis plus de 50 ans
DE DION BOUTON & TREPARDOUX
Quadricycle à Vapeur

Année : aux alentours de 1890
No. de chaudière : 3.165
Vert foncé avec filets rouge, coussins de fauteuil en cuir noir

Données techniques :

Deux cylindres horizontaux couplés et montés sous le plancher, en tandem agissant sur le moteur à vapeur par deux cylindres, l'un à haute pression alésés à 75mm, et l'autre de dilatation alésés à 115 mm avec une course commune de 90mm. Les soupapes d'admission et d'échappement sont latérales commandées par des excentriques, la vanne de réglage de l'admission située au centre du véhicule. Transmission à chacune des roues arrière par des chaînes en porte-à-faux.

Chaudière au charbon en fer forgé avec tubes de chauffage d'eau verticaux surmontée par une boîte à charbon, avec réservoir d'eau à l'arrière du véhicule logé entre les fauteuils dos à dos. Châssis en acier profilé avec suspensions à lames semi-elliptiques avant et arrière, empattement 1,12m, voie avant 1,24m, voie arrière 0,44m. Diamètres des roues avant 80cm, arrière 60cm. Roues à rayons avec moyeux en bronze et bandages pleins. Frein à commande manuelle centrale sur les pneus arrière, commande au pied aussi sur les pneus arrière. Direction sur les roues avant commandée par un guidon à serrage sur le côté droit du véhicule.

Histoire du modèle

En 1937, le marquis Albert de Dion publia un livre intitulé Images du Passé, dans lequel il retraçait son formidable engagement dans l'automobile et la fabrication de moteurs de 1883 à 1926. Dans l'introduction, il est raconté comment De Dion et ses deux beaux-frères Georges Bouton et Charles Trépardoux s'associèrent pour fabriquer des véhicules innovants motorisés à la vapeur pendant une période de plus de 20 ans, puis le développement des fameuses De Dion Bouton à moteur à explosion à partir de 1895. Le début de cette histoire peut être résumé en ces quelques mots :
En 1882, M. Bouton et son beau-frère Trépardoux, exploitaient à Paris, rue de la Chapelle, un modeste atelier de mécanique où ils construisaient des modèles pour Ducretet, et des jouets scientifiques pour la maison Giroux.

Le Comte de Dion s'occupant d'organiser un bal, avec le Duc de Morny, et venu chez Giroux pour acheter des accessoires de cotillon, remarqua une petite machine à vapeur si admirablement exécutée, qu'il s'informa des constructeurs et se fit conduire chez eux immédiatement.

C'est ainsi que se fit la rencontre du gentilhomme et de l'artisan, du jeune clubman, qui depuis son enfance rêvait de randonnées sur des voitures mécaniques, et de l'habile petit mécanicien de la rue de la Chapelle.


Cette succession de hasards permit rapidement à Trépardoux et Bouton aux services du Comte de travailler dans un atelier à Puteaux, dans la banlieue Nord Ouest de Paris. Le résultat de leurs travaux mena rapidement au lancement d'un petit générateur léger à vapeur et à la construction d'une remorque pour démontrer le côté pratique de cette nouvelle chaudière. Les différents talents des membres de ce triumvirat ne pouvaient pas être plus complémentaires. Le comte semblait avoir pris l'initiative de ces développements, tandis que Trépardoux, un ingénieur diplômé apportait les connaissances théoriques et scientifiques et que Bouton, un ingénieur très intuitif était capable de traduire tout ça dans la pratique. Au départ, les activités furent traitées par la société Trépardoux et Cie, même si les opinions divergent quelque peu à ce sujet.

Comme la plupart des inventions géniales, le schéma de la chaudière était à la fois simple du point de vue de la conception et de la construction, se résumant à un ensemble de cylindres verticaux en acier forgé dont la taille diminuait, installés les uns dans les autres comme des poupées russes. L'arrivée extérieure apportait l'eau, le tube central servait de trémie pour l'apport de charbon sur la grille de combustion à la base de la chaudière afin que la chaleur rayonne à partir de là, pour chauffer les tubes serpentins chargés d'eau, la vapeur alimentant alors l'espace surmontant le tube central. Afin de prouver l'efficacité de cette chaudière à vapeur rapide et légère, un véhicule à quatre roues fut fabriqué en 1883, avec la chaudière entre deux grandes roues avant dont chacune était actionnée par une courroie animée par un moteur séparé, tandis que les roues arrière tournaient autour d'un pivot central. L'expérience acquise grâce à ce prototype permit de créer beaucoup d'autres modèles, avec des chaudières améliorés notamment au niveau de l'échappement en dessous à l'arrière qui recrachait à la fois des fumées de combustion et de la vapeur.

A la fin de 1886 De Dion devient assez confiant pour produire un catalogue de vente des véhicules de la marque dont l'un d'entres eux était un quadricycle léger avec des sièges dos à dos capables de transporter 4 personnes, grâce aux deux moteurs séparés propulsant les roues arrières très serrées, le faisant ressembler au premier coup d'oeil à l'allure d'un tricycle. L'année suivante, c'est à bord d'un quadricycle de la marque que le comte participa à une course dans le bois de Boulogne à Paris. En 1888, deux véhicules participèrent à une véritable course pour les véhicules à propulsion mécanique qui fut organisée entre l'Ouest de Paris et Versailles, aller et retour. Georges Bouton pilotait un tricycle monoplace tandis que de Dion pilotait à nouveau un quadricycle avec Trépardoux comme chauffeur, et remporta la première place, ayant couvert les 31 km de la course à une vitesse moyenne de 26 km/h. Comme il le dit dans Images du Passé : "Ce n'était pas mal du tout pour l'époque.".

Pendant ce temps, le nom De Dion Bouton et Trépardoux fut adopté comme marque pour l'activité et les ateliers furent transférés de la rue des Pavillons, au 12 rue Ernest dans la même commune de Puteaux, plus proche de la Seine. La marque avait choisi Fernand Marelle comme concessionnaire exclusif pour commercialiser ses produits. A l'exposition universelle de 1889, l'attraction était la Tour Eiffel construite spécialement pour l'occasion. De Dion Bouton et Trépardoux exposèrent leurs chaudières tandis que Marelle exposa la gamme des véhicules à vapeur de la marque ce qui leur permit de remporter une médaille d'argent. Lors de la même exposition étaient exposées les automobiles Benz et Daimler à moteur à pétrole tandis qu'Armand Peugeot exposait pour sa part un véhicule à vapeur conçu par Léon Serpollet. L'exposition avait beau être en quelque sorte la commémoration de la révolution de 1789, il n'est pas certain que le caractère révolutionnaire de ces automobiles fût alors vraiment reconnu.

Des quadricycles du type de ceux utilisés par De Dion en compétition furent construits, dont celui-ci proposé maintenant à la vente.

Histoire spécifique de ce véhicule

L'histoire de ce véhicule à l'origine n'est pas connue. Des documents de la famille du propriétaire actuel remontent à 1953 et confirment l'immatriculation en 1957 pour un usage sur route. Depuis la moitié des années 1980 le véhicule est exposé au Musée de la Sarthe au Mans.

Un dossier atteste que la chaudière a été expertisée par un spécialiste de la marque en 1958. Elle fut testée à une pression de plus de 18kg/cm2, sachant qu'elle fonctionne en général à une pression de 12kg/cm2, la conformité fut alors accordée. Il est intéressant de noter que le certificat précise que la chaudière avait été testée la dernière fois en décembre 1931.

Il n'est pas possible de dater précisément l'âge de cette De Dion, Bouton et Trépardoux à vapeur. La plaque du fabriquant sur la chaudière porte le numéro 3165 même si la signification exacte de ce chiffre demeure inconnue. La plaque porte également l'adresse de la rue Ernest ce qui prouve que ce véhicule n'appartient pas de toute évidence à l'un ceux produit à l'époque des ateliers de la rue des Pavillons. Cependant, la date précise du déménagement de cet endroit à la rue Ernest est incertaine, certaines sources parlent de 1887, 1888 ou 1889. C'est pourquoi ce véhicule n'est pas l'un des tous premiers mais n'a pas été fabriqué avant cette période de trois ans. Il y a également sur la chaudière une plaque requise par une décision du gouvernement français d'avril 1880 attestant de la pression de la chaudière et de la date où elle fut testée. L'estampille affiche 5.9.91 ce qui probablement signifie le 5 septembre 1891. On pense que lorsqu'une plaque de test était installée au départ sur une chaudière, il ne figurait dessus aucune date. Celle-ci n'apparaissait seulement après que le test soit intervenu et devait être renouvelée à intervalle de cinq années si le véhicule demeurait en fonction. Dans ce cas, seules quelques divergences demeurent au sujet de l'adresse figurant sur la plaque constructeur. C'est pourquoi il paraît raisonnable de considérer ce véhicule comme ayant été fabriqué aux alentours de 1880 jusqu'à ce que la question soit approfondie ultérieurement.

Lors d'une inspection récente, le véhicule a été jugé comme complet sous tous ses aspects, tant au niveau des composants principaux mais aussi quant aux diverses jauges, vannes, robinets de vidange, leviers petits et grands, instruments et composants. La chaudière et le réservoir d'eau apparaissent en bon état, sans la moindre trace de corrosion, pour autant qu'il nous fût possible de le contrôler. Il existe quelques traces de corrosion sur des composantes en acier comme les bras de transmission tandis que les assises de sièges et la carrosserie en bois sont quelque peu fatiguées. Cependant, considérant que le véhicule approche les 120 ans d'âge, on peut dire qu'il est tout de même dans un état remarquable.

Peu de véhicules à vapeur de la seconde moitié du XIXe siècle subsistent encore à ce jour, et ils appartiennent en majorité aux musées nationaux ou à de grandes institutions et sont rarement en ordre de marche. Il reste très peu de De Dion Bouton & Trépardoux à vapeur. La plupart sont dans les musées, comme une traction avant de 1885 est au musée du Mans, de même que le musée des Arts et Métiers à Paris possède un véhicule très similaire à celui proposé ici à la vente, mais celui-là en configuration tricycle. Un tricycle léger est également présenté au Musée de l'Automobile de Vendée. Il y a également un véhicule à quatre roues, plus tardif et plus imposant dans la collection de Compiègne mais il s'agit sans doute d'une De Dion Bouton après que Trépardoux ait quitté la société d'origine en 1893. L'autre quadricycle connu appartient à un collectionneur privé en Angleterre.

Ce véhicule proposé à la vente est un rare exemplaire de l'une des toutes premières productions en série qui eurent une influence décisive sur les premières années de l'industrie automobile. Cela représente la transition entre les imposants attelages à vapeur et l'époque des toutes premières automobiles à vapeur que certains voyaient à l'époque comme les pionnières des automobiles du futur. L'état complet de ce quadricycle est tel que l'on peut l'espérer et il ne prendrait sans doute qu'une heure ou deux pour mettre du combustible, de l'eau et demarrer le mécanisme. Cependant, cela nécessiterait avant tout une révision générale ainsi que l'obtention d'un certificat pour la chaudière.

Il s'agit là cependant d'une opportunité unique de transformer un rêve en réalité.




In the present ownership for more than 50 years
DE DION BOUTON et TREPARDOUX STEAM QUADRICYCLE

Year: circa 1890
Boiler number: 3.165
Dark green and black with red coachlining, black leather seat cushions

Technical details:

Paired horizontal underfloor-mounted two-cylinder tandem-compound single-acting steam engines with high-pressure cylinders of 75mm bore, expansion cylinders of 115mm bore, and a common stroke of 90mm. Inlet and exhaust via slide valves operated by eccentrics, manual steam admission control located at centre of vehicle. Direct drive to each rear wheel by overhanging cranks.
Front-mounted coke-fired vertical water-tube wrought-iron boiler of patented design, surrounded by the coke box, with a water tank to the rear of the vehicle beneath the dos-à-dos seating.
Channel steel chassis with semi-elliptic suspension front and rear, wheelbase 1.12m, front track 1,24m, rear track 0.44m. Front wheels approx 0.8m diameter, rear approx 0.6m diameter; all wheels wire-spoked with bronze hubs and solid rubber tyres. Centrally-operated hand-brake operating shoes on the rear tyres, foot-brake also to rear tyres. Steering to front wheels by spade-handled twist-grip on the right-hand side of the vehicle.

Model history

In 1937 the Marquis Albert de Dion published a book: Images du Passé (Pictures of the Past); that reviewed and illustrated his extensive involvement with the automobile and motoring from 1883 up to 1926. The introduction recounts how it came about that de Dion and the brothers-in-law Georges Bouton and Charles Trépardoux began their partnership that produced some innovative steam-powered motor vehicles over a period of more than twenty years, and the development of the famed De Dion Bouton petrol-engined vehicles from 1895 onwards. The beginning of the story, freely translated, can be summarised as follows:

In 1882 MM Bouton and Trépardoux operated a modest engineering workshop in Paris where they made models and scientific toys for the firm of Giroux. Count de Dion [he became a Marquis on the death of his father in 1901], a young man-about-town, was organising a ball with the Duke de Morny and went to Giroux's shop to buy presents for the ladies but his attention was taken by a beautifully made small steam engine and he immediately went to find the makers.

This somewhat capricious sequence of events soon saw Trépardoux and Bouton in the Count's employ at a workshop in Puteaux, on the north-western edge of Paris. The results of their labours rapidly led to the creation of a lightweight steam generator, and then to the construction of a carriage to demonstrate the practicality of this new boiler. The different abilities of the members of the triumvirate could not have been better suited to the tasks in hand. The Count seems to have taken the initiative in driving these developments forwards, whilst Trépardoux who was a graduate engineer provided the scientific and theoretical background which Bouton as a brilliant intuitive engineer was well able to turn into practical results. Initially the business traded as Trépardoux et Cie, although opinions vary as to why this was so.

Like many clever inventions the boiler design was simple both in concept and construction, consisting of a number of vertical cylinders of diminishing size made of wrought-iron sheet that stood one inside another like a set of Russian dolls. The outer layer held the water, the central tube served as the hopper for the coke-feed to the fire grate at the base of the boiler and from here the hot gasses rose to heat the upward sloping water tubes, the steam from these feeding into the space surrounding the central tube. To demonstrate the efficiency of this lightweight and quick-steaming boiler a four-wheeled vehicle was made in 1883, this having the boiler between a pair of large front wheels that were each driven by belt from a separate engine, whilst central-pivot rear-wheel steering was used. Experience gained from this prototype machine led to a number of other designs being built and improvements were made to the boiler, notably the fitting of a downward exhaust flue that carried both smoke and spent steam out and away to the rear.

In the latter part of 1886 De Dion felt confident enough to produce a sales catalogue of the firm's vehicles and one of these was a lightweight quadricycle with back to back seating capable of carrying four people with the drive from the two separate engines to a pair of closely placed rear wheels, giving at first glance the appearance of a tricycle layout. The following year it was on a quadricycle of this pattern that the Count successfully accompanied a cycle race in the Bois de Boulogne area of Paris. Come 1888 and a proper race for mechanically propelled vehicles was organised from the west of Paris to Versailles and back, although only two vehicles took part. Georges Bouton used a single seater tricycle whilst de Dion again drove a quadricycle with Trépardoux as his 'fireman', and took first place, covering the 20-mile (31 km) course at an average speed of almost 16 mph (25 kph). As he comments in Images du Passé: "that's not so bad at all for the period".

By this time the name De Dion, Bouton & Trépardoux had been adopted for the business and the workshops had been relocated from an address in the rue des Pavillons to 12 rue Ernest, both being in Puteaux and close to the River Seine. Also the firm had appointed Fernand Mérelle as the exclusive concessionaire for its products. At the 1889 Universal Exhibition - the focal point of which was the Eiffel Tower, specially constructed for the occasion - De Dion, Bouton & Trépardoux exhibited its boilers, whilst Mérelle showed a variety of the firm's steam vehicles, for which a silver medal was awarded. Also on show were the petrol-engined cars of Benz and Daimler, whilst Armand Peugeot exhibited a steamer designed by Léon Serpollet. The Exhibition was in part a centenary celebration of the Revolution of 1789, but it seems unlikely that the revolutionary nature of this small display of motorcars was recognised.

A number of quadricycles of the pattern used by de Dion for his racing appearances were built and the example offered here is of this type.

Specific history of this vehicle

Its early history is not known.

Letters with the vehicle date back to 1953 from the current owner's family, while documentation with it confirms registration for road use in 1957.

Since the mid-1980s, it has been on exhibit at the Musée de la Sarthe at Le Mans.

Documentation exists recording that the boiler received a detailed inspection by a specialist firm in 1958. It was tested to a pressure of over 250 pounds per square inch (18 kg cm ²), well above its working pressure of 170 psi (12 kg cm ²), and the appropriate certification was issued. Interestingly, the certificate notes that the boiler had last been tested in December 1931.

It has not been possible to establish beyond doubt the precise age of this De Dion, Bouton & Trépardoux steamer. The maker's plate riveted to the boiler is stamped 3.165, but the significance of this number has not been resolved. The plate also carries the rue Ernest address, which means that the vehicle is obviously not one of those made when the works were in the rue des Pavillons. However, the precise date of the move from this location to the rue Ernest is uncertain, various period sources give the year as being 1887, 1888 or 1889, so the vehicle is not of an earlier date than that covered by about a three-year period. There is also on the boiler a plate as required by a French government decree of April 1880, giving the working pressure of the boiler and the date when it was tested. The stamped figures read 5.9.91, which is taken to mean the 5th September 1891. It has been suggested that when a test plate was first fitted to a boiler no date was required on it; this only happening once the boiler was tested at the required five-year intervals if the vehicle continued in use. In this case such a view conflicts with the evidence of the address on the maker's plate, so a circa 1890 date seems reasonable until the matter can be investigated further.

When inspected recently the vehicle was found to be complete in all respects, including not only the major components but also the various gauges, taps, drain-cocks, levers large and small, controls, and components. Both the boiler and the water tank appeared to be in good order as far as it was possible to check, and in neither instance was there any evidence of corrosion. There is some surface rust on exposed steel components such as the transmission rods, whilst the seat cushions and the woodwork are somewhat distressed. However, considering that the vehicle is approaching 120 years of age, it is in remarkably good condition.

A reasonable number of steam carriages from the second half of the 19th century survive, but they are almost all in National museums or similar institutions and are not in anything like running order. The number of surviving De Dion, Bouton & Trépardoux steam vehicles are few and again they are mostly in museum collections. An 1885 front-wheel drive carriage is at the Le Mans museum; the Musée des Arts et Métiers in Paris houses a similar vehicle to that offered here but of tricycle pattern; and a lightweight tricycle is on display at the Musée de l'Automobile de Vendée. There is a later, larger, four-wheel vehicle in the collection at Compiègne but this is probably a De Dion Bouton, dating from the period after Trépardoux left the original business in 1893. The one other known quadricycle is in private ownership in England.

The vehicle in this sale is a rare example of one of the earliest products of a business that was to have such a significant impact on the early days of the automobile industry. It represents the transition between the large steam carriages of an earlier period and the true steam cars that many thought at the time would provide the automobiles of the future. This quadricycle's completeness and condition is such that one could dream that it would only take an hour or two to add fuel and water and then light the fire and the vehicle would be in running order. However, it will of course need a thorough and comprehensive overhaul and require a boiler certificate before this result can be attained, but the opportunity is here to make such an exciting dream to come true!
Special notice
No VAT will be charged on the hammer price, but VAT payable at 19.6% (5.5% for books) will be added to the buyer’s premium which is invoiced on a VAT inclusive basis
Sale room notice
Cette voiture est dotée d'un Certificat pour un Bien Culturel, numéro 087268.

This car has been granted an export license, number 087268.

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