Lot Essay
Réappparu après la première édition de l'ouvrage d'A. Mérot (op.cit, 1983), ce dessin est décrit et reproduit dans la réédition de 2000.
Il représente un sujet rarement traité par les peintres. Le roi David ayant bâti un temple pour y abriter l'arche d'alliance, fit faire une grande procession pour apporter l'objet sacré vers sa nouvelle maison:
'Les lévites transportèrent l'arche de Dieu, les barres sur les épaules [...] David dit alors aux officiers des lévites de placer leurs frères les chantres, avec tous les instruments d'accompagnement, cithares, lyres et cymbales; on les entendait retentir d'une musique qui remplissait de liesse [...] David, revêtu d'un manteau de byssus, dansait en tournoyant ainsi que tous les lévites porteurs de l'arche' (Chroniques, 15).
N'ayant jamais été en Italie, Le Sueur, souvent appelé le 'Raphaël français' devait pourtant connaître la composition du même sujet du Dominiquin, datée de 1628 environ, tant les apports semblent étroits entre le présent dessin et la fresque de San Silvestro al Quirinale.
Mis au carreau, ce dessin, dont la destination finale demeure mystérieuse, est caractéristique des études d'ensemble de Le Sueur, avec un premier tracé fébrile et touffu où l'artiste multiplie les repentirs, puis l'utilisation d'un lavis gris qui modèle les figures et étudie les rapports de lumière.
Il représente un sujet rarement traité par les peintres. Le roi David ayant bâti un temple pour y abriter l'arche d'alliance, fit faire une grande procession pour apporter l'objet sacré vers sa nouvelle maison:
'Les lévites transportèrent l'arche de Dieu, les barres sur les épaules [...] David dit alors aux officiers des lévites de placer leurs frères les chantres, avec tous les instruments d'accompagnement, cithares, lyres et cymbales; on les entendait retentir d'une musique qui remplissait de liesse [...] David, revêtu d'un manteau de byssus, dansait en tournoyant ainsi que tous les lévites porteurs de l'arche' (Chroniques, 15).
N'ayant jamais été en Italie, Le Sueur, souvent appelé le 'Raphaël français' devait pourtant connaître la composition du même sujet du Dominiquin, datée de 1628 environ, tant les apports semblent étroits entre le présent dessin et la fresque de San Silvestro al Quirinale.
Mis au carreau, ce dessin, dont la destination finale demeure mystérieuse, est caractéristique des études d'ensemble de Le Sueur, avec un premier tracé fébrile et touffu où l'artiste multiplie les repentirs, puis l'utilisation d'un lavis gris qui modèle les figures et étudie les rapports de lumière.