![DOLGOROUKAYA, Ekaterina. Lettre autographe à Alexandre II [N° 278], située et datée "Namur. Lundi 11/23 Octobre 1871. à midi". 4 pages in-8 (211 x 134 mm). Encre brune. (Traces de pliures.)](https://www.christies.com/img/LotImages/2007/PAR/2007_PAR_05470_0221_000(020308).jpg?w=1)
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DOLGOROUKAYA, Ekaterina. Lettre autographe à Alexandre II [N° 278], située et datée "Namur. Lundi 11/23 Octobre 1871. à midi". 4 pages in-8 (211 x 134 mm). Encre brune. (Traces de pliures.)
"OH! MON ANGE COMME JE SOUPIRE AU WAGGON APRES TOI."
"Je resteais jusqu'à 10 h 1/2 au lit apres t'avoir ecrit quelques mots, car la chambre est tellement humide et froide qu'on ne sait comment se rechauffer malgré que nous faiseons chauffer sans discontinuer et je t'ai telegraphie avec espoir qu'il te parviendra. Me voila heureuse de causer un peu avec mon mari adoré qui forme ma seule et unique pensée tu dois sentir combien je t'aimes et que je ne vis que par toi, aussi pouvons nous dire que nous jouïssons en plein du bonheur de nous adorer et n'appartenir que l'un à l'autre devant Dieu et notre conscience pour toujours [...]. Oh! mon ange comme je soupires au waggon apres toi tu me manques si terriblement, tu aurais si bien su me reanimer me calmer par ta presence qui forme mon plus grand bonheur, et tes carresses m'auraient rechauffés [...]. Il fait un froid terrible en waggon [...] Ce matin il [l'enfant qu'elle porte] a sauté sur mon estomac et cela m'a donné des douleurs qui heureusement se calment [...] Aujourd'hui en 16 jours nous serons dans les bras l'un de l'autre [...].
"A 9 h. du soir. A Cologne. Nous venons d'arriver içi [je] n'ai fait que tousser ce qui me rend triste pour toi car je sais combien cela t'inquiete [...]. Les secousses que le waggon nous fit supporter furent effrayants aussi suis-je toute cassée et affreusement fatiguée. Par dessus cela en arriveant à l'hôtel helas! au lieu de telegramme on me repondit qu'il n'y a rien.
"Mardi 12/24 Octobre 1871. A 6 h. du matin. J'ai passé une nuit blanche [...]. je dois achever ma lettre car à 7 h. nous partons. Que Dieu nous vienne en aide et nous benisse [...]."
"OH! MON ANGE COMME JE SOUPIRE AU WAGGON APRES TOI."
"Je resteais jusqu'à 10 h 1/2 au lit apres t'avoir ecrit quelques mots, car la chambre est tellement humide et froide qu'on ne sait comment se rechauffer malgré que nous faiseons chauffer sans discontinuer et je t'ai telegraphie avec espoir qu'il te parviendra. Me voila heureuse de causer un peu avec mon mari adoré qui forme ma seule et unique pensée tu dois sentir combien je t'aimes et que je ne vis que par toi, aussi pouvons nous dire que nous jouïssons en plein du bonheur de nous adorer et n'appartenir que l'un à l'autre devant Dieu et notre conscience pour toujours [...]. Oh! mon ange comme je soupires au waggon apres toi tu me manques si terriblement, tu aurais si bien su me reanimer me calmer par ta presence qui forme mon plus grand bonheur, et tes carresses m'auraient rechauffés [...]. Il fait un froid terrible en waggon [...] Ce matin il [l'enfant qu'elle porte] a sauté sur mon estomac et cela m'a donné des douleurs qui heureusement se calment [...] Aujourd'hui en 16 jours nous serons dans les bras l'un de l'autre [...].
"A 9 h. du soir. A Cologne. Nous venons d'arriver içi [je] n'ai fait que tousser ce qui me rend triste pour toi car je sais combien cela t'inquiete [...]. Les secousses que le waggon nous fit supporter furent effrayants aussi suis-je toute cassée et affreusement fatiguée. Par dessus cela en arriveant à l'hôtel helas! au lieu de telegramme on me repondit qu'il n'y a rien.
"Mardi 12/24 Octobre 1871. A 6 h. du matin. J'ai passé une nuit blanche [...]. je dois achever ma lettre car à 7 h. nous partons. Que Dieu nous vienne en aide et nous benisse [...]."
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