Details
[AÉROSTATION] -- BLANCHARD, Jean-Pierre (1750-1809). Réunion de 5 lettres autographes adressées à l'éditeur [Nicetas] Périaux à Rouen. Datées du 5 août 1798 ("22 Fructidor an 6"), 14 octobre 1798 ("5 V endémiaire an 7"), 9 novembre 1798 ("29 Frimaire an 7"), 7 janvier 179 9 ("26 Pluviose an 7"), et 10 octobre 1801 ("2 Vendémiaire an 1"). Les deux premières sont situées à Paris "Parc de Monsseaux"; les deux autres "Caen".
Chaque lettre avec une page autographe, sauf la première qui en compte deux), sur un double feuillet in-4 (ca. 210 x 170 mm). Encre brune sur papier. (Pliures, petites déchirures.)
ENSEMBLE DE 5 LETTRES AUTOGRAPHES DE L'UN DES PÈRES DE L'AÉROSTATIQUE DONT UNE ÉVOQUE L'EXPÉRIENCE DE TESTU-BRISSY.
L'aéronaute Jean-Pierre Blanchard fut le premier à traverser la Manche en ballon de Douvres à Calais, en janvier 1785, en compagnie du docteur Jeffries. Outre ses nombreuses ascensions, en France et à l'étranger, il imagina de nombreuses machines et vaisseaux volants.
Le 22 Fructidor an 6, Blanchard raconte avoir "vu avant hier Garnerin à Monceaux. Avec sa demoiselle nous avont sablé le champagne ensemble, il est party pour aras ce matin. J'ai suivi depuis 4 jours l'expérience de tetu et de son cheval, mais je les ai condamnés tous les deux a rester sur terre. Son calcul est on ne peut plus sot. il est monté hier à 8 heures du soir a la corde mais point de cheval et lundy, je crois bien qu'il ne se montrera pas lui-même. Voila les gens qui veulent tout ecraser. mon arrivée a tourné la tête a têtu et fait deguerpir Garnerin, on attend ma 47e ascencion bientôt. Vous la verrez annoncée mais dieu me préserve d'un cheval ou d'un compagnon [...]." Malgré les avertissements de Blanchard, deux jours plus tard, le 16 octobre, Pierre Testu-Brissy exécute sa première ascension avec un cheval dans un ballon à hydrogène.
Le 26 Pluviose Blanchard écrit être désespéré et traîner le diable par la queue. "[...] pour me procurer des fons pour établir mon cabinet et monter une flotte. Il me paroit difficile de vous peindre mes embarras. Jamais au grand jamais ! je n'en eus de pareilles, mais cela ne va pas perdurer car je ne puis plus descendre ni rien perdre [...] Je ne vous dirais rien au sujet des 2 pamphlets que vous m'avez fait l'amitié de m'envoyer".
Les deux autres lettres évoquent aussi les difficultés financières de Blanchard. Dans l'une il espère que le Directoire va lui payer sa pension, dans l'autre il avoue que "son ascension faite trop precipitamment a été onereuse". BEL ENSEMBLE. LES LETTRES DE BLANCHARD SONT RARES. (5)
Chaque lettre avec une page autographe, sauf la première qui en compte deux), sur un double feuillet in-4 (ca. 210 x 170 mm). Encre brune sur papier. (Pliures, petites déchirures.)
ENSEMBLE DE 5 LETTRES AUTOGRAPHES DE L'UN DES PÈRES DE L'AÉROSTATIQUE DONT UNE ÉVOQUE L'EXPÉRIENCE DE TESTU-BRISSY.
L'aéronaute Jean-Pierre Blanchard fut le premier à traverser la Manche en ballon de Douvres à Calais, en janvier 1785, en compagnie du docteur Jeffries. Outre ses nombreuses ascensions, en France et à l'étranger, il imagina de nombreuses machines et vaisseaux volants.
Le 22 Fructidor an 6, Blanchard raconte avoir "vu avant hier Garnerin à Monceaux. Avec sa demoiselle nous avont sablé le champagne ensemble, il est party pour aras ce matin. J'ai suivi depuis 4 jours l'expérience de tetu et de son cheval, mais je les ai condamnés tous les deux a rester sur terre. Son calcul est on ne peut plus sot. il est monté hier à 8 heures du soir a la corde mais point de cheval et lundy, je crois bien qu'il ne se montrera pas lui-même. Voila les gens qui veulent tout ecraser. mon arrivée a tourné la tête a têtu et fait deguerpir Garnerin, on attend ma 47
Le 26 Pluviose Blanchard écrit être désespéré et traîner le diable par la queue. "[...] pour me procurer des fons pour établir mon cabinet et monter une flotte. Il me paroit difficile de vous peindre mes embarras. Jamais au grand jamais ! je n'en eus de pareilles, mais cela ne va pas perdurer car je ne puis plus descendre ni rien perdre [...] Je ne vous dirais rien au sujet des 2 pamphlets que vous m'avez fait l'amitié de m'envoyer".
Les deux autres lettres évoquent aussi les difficultés financières de Blanchard. Dans l'une il espère que le Directoire va lui payer sa pension, dans l'autre il avoue que "son ascension faite trop precipitamment a été onereuse". BEL ENSEMBLE. LES LETTRES DE BLANCHARD SONT RARES. (5)
Special notice
No VAT will be charged on the hammer price, but VAT payable at 19.6% (5.5% for books) will be added to the buyer’s premium which is invoiced on a VAT inclusive basis