MARIE LAURENCIN (1883-1956)
No VAT will be charged on the hammer price, but VA… 顯示更多 ANCIENNE COLLECTION GUILLAUME APOLLINAIRE
MARIE LAURENCIN (1883-1956)

La semaine sainte à Grenade

細節
MARIE LAURENCIN (1883-1956)
La semaine sainte à Grenade
titré 'La semaine sainte à Grenade' (en haut à gauche)
mine de plomb et crayon de couleur sur papier
14 x 8.3 cm. (5½ x 3¼ in.)
Exécuté en 1915
來源
Guillaume Apollinaire, Paris (don de l'artiste).
Jacqueline Apollinaire, Paris (par descendance).
Puis par descendance au propriétaire actuel.
出版
P. Cailler, Guillaume Apollinaire, documents iconographiques, Genève, 1965, no. 97 (illustré).
D. Marchesseau, Marie Laurencin, catalogue raisonné de l'oeuvre, Paris, 1999, vol. II, no. PP0277 (illustré).
注意事項
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更多詳情
'HOLY WEEK IN GRENADA'; TITLED UPPER LEFT; PENCIL AND COLOURED PENCIL ON PAPER.

拍品專文

Guillaume Apollinaire fait parvenir ce dessin à sa petite fiancée d'Oran, Madeleine Pagès, avec ce commentaire, dans une lettre d'août 1915 : "Je vous envoie un dessin de Marie Laurencin qu'elle m'a fait envoyer par l'entremise de Mme Faure-Favier. Ce dessin est ravissant et extrêmement touchant, faîtes lui mettre une petite baguette très étroite et un verre. Il est à nous et c'est un petit chef-d'oeuvre." Ce dessin renvoie lui-même à l'un des poèmes de la suite Le médaillon toujours fermé, destiné également à Marie, et plus précisément à celui qui s'intitule "Les grenadines repentantes," le titre au pluriel pouvant s'expliquer par la présence de ces deux femmes, coiffées à l'andalouse, dans une loge.

Guillaume Apollinaire sent this drawing to his beloved fiancée in Oran, Madeleine Pagès, in a letter dated August 1915, along with this note : "I send you a drawing by Marie Laurencin which she managed to send me through Mme Faure-Favier. It's a lovely drawing and extremely touching. Have it mounted in a very narrow strip frame with a glass. It is ours and it is a little masterpiece." This drawing itself refers to one of the poems in the series Le médaillon toujours fermé, also made for Marie, and more specifically to a poem untitled "Les grenadines repentantes," the plural may be explained by the presence of two women in a box wearing Andalusian hats.