FELIX VALLOTTON (1865-1925)
" f " : In addition to the regular Buyer’s premium… Read more COLLECTION PRIVEE EUROPEENNE
FELIX VALLOTTON (1865-1925)

Bougeons pas, c'est la femme du commissaire (Pour L'Assiette au Beurre, no. 48, 1 mars 1902)

Details
FELIX VALLOTTON (1865-1925)
Bougeons pas, c'est la femme du commissaire (Pour L'Assiette au Beurre, no. 48, 1 mars 1902)
signé des initiales 'F V' (en bas à gauche)
encre de Chine, aquarelle et craie noire sur papier
34.9 x 25 cm. (13¾ x 9 7/8 in.)
Exécuté en 1902
Special notice
" f " : In addition to the regular Buyer’s premium, a commission of 7% (i.e. 7.49% inclusive of VAT for books, 8.372% inclusive of VAT for the other lots) of the hammer price will be charged to the buyer. It will be refunded to the Buyer upon proof of export of the lot outside the European Union within the legal time limit.(Please refer to section VAT refunds)
Further details
'LET'S NOT MOVE, IT'S THE CHIEF'S WIFE'; SIGNED WITH THE INITIALS LOWER LEFT; INDIA INK, WATERCOLOUR AND BLACK CHALK ON PAPER.

Lot Essay

La Fondation Félix Vallotton a confirmé l'authenticité de cette oeuvre.

Bougeons pas, c'est la femme du commissaire est le second dessin préparatoire pour la lithographie portant le même titre exécutée pour la série Crime et châtiment publiée dans L'assiette au beurre au cours de l'année 1902. Vallotton y dépeint avec beaucoup d'humour deux gardiens de la paix s'arrêtant brusquement de flâner à la vue de l'épouse du commissaire. L'artiste, par l'application des théories des Nabis, inspirées elles-mêmes notamment par les estampes japonaises où les formes aplaties se découpent en ombres chinoises et la composition s'articule autour de grands aplats de noir s'opposant à des plages de blanc, élève la satyre sociale au rang d'oeuvre d'art.

Bougeons pas, c'est la femme du commissaire is the second preparatory drawing for the eponymous lithograph executed for Crime et Châtiment, published in L'assiette au beurre in 1902. Vallotton depicts with sly humour two policemen suddenly stopping along their "daily beat" at the sight of the chief inspector's wife. Here Vallotton applies Nabi theories, which themselves were inspired by Japanese prints. Using flat forms to create silhouettes, Vallotton elevates social satire to a work of art.

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