L'escarmouche

Georges Washington s'attaque ici à l'un des sujets favoris de l'iconographie orientaliste. Contrairement à la Fantasia d'Ulpiano Checa y Sanz (lot 1), Washington présente tout un groupe de cavaliers en action. Cette oeuvre est magistrale par sa taille et son étonnante composition. Véritable tour de force, le traitement des chevaux de race barbe et arabe surmontés par des cavaliers en pleine effervescence, contraste avec les préparatifs du campement et les deux magnifiques 'saluki', chiens de chasse favoris des bédouins, qui surveillent la scène. Cette scène évoque les fameuses manifestations telles que le Moussem de Moulay Abdellah Amghar, célébré depuis des centaines d'années par les tribus des Doukkala à la mémoire du saint 'Moulay Abdellah Amghar' au Ribat de Tit au sud d'El Jadida.