拍品專文
Johan-Joachim Kändler (1706-1775):
Il entre à la Cour de Dresde en tant que sculpteur, puis devient modeleur à la manufacture de Meissen en 1731. Dès 1733 il devient maître modeleur et crée alors ses propres modèles, dont les animaux pour le Palais Japonais de l'Electeur de Saxe sont les pièces les plus extraordinaires.
Japanische Grouppee:
Dans le livre des travaux de Kändler, en date du 20 novembre 1745, est mentionné "un grand groupe japonais, avec un magot assis sur un talus vert, près de lui, une Japonaise tenant un parasol au-dessus de sa tête, près de lui un perroquet, qu'il nourrit".
Ce descriptif illustre l'exotisme qui se développait à l'époque en Europe, faisant l'amalgame des influences et inspirations tant chinoises que japonaises, pour créer finalement un nouveau style décoratif largement répandu dans tous les domaines: les "chinoiseries".
Cette composition probablement tirée d'un dessin ou d'une toile d'un artiste français du XVIIIème siècle fait certainement partie d'une série des cinq sens.
Deux autres groupes de ce modèle sont connus et répertoriés: le premier, conservé au J. Paul Getty Museum de Los Angeles présente un magot barbu et dispose d'un parasol en bronze et porcelaine surmonté d'un petit dragon (le parasol ayant été ajouté ultérieurement), une seconde version très proche est conservée au musée de Turin.
Il entre à la Cour de Dresde en tant que sculpteur, puis devient modeleur à la manufacture de Meissen en 1731. Dès 1733 il devient maître modeleur et crée alors ses propres modèles, dont les animaux pour le Palais Japonais de l'Electeur de Saxe sont les pièces les plus extraordinaires.
Japanische Grouppee:
Dans le livre des travaux de Kändler, en date du 20 novembre 1745, est mentionné "un grand groupe japonais, avec un magot assis sur un talus vert, près de lui, une Japonaise tenant un parasol au-dessus de sa tête, près de lui un perroquet, qu'il nourrit".
Ce descriptif illustre l'exotisme qui se développait à l'époque en Europe, faisant l'amalgame des influences et inspirations tant chinoises que japonaises, pour créer finalement un nouveau style décoratif largement répandu dans tous les domaines: les "chinoiseries".
Cette composition probablement tirée d'un dessin ou d'une toile d'un artiste français du XVIIIème siècle fait certainement partie d'une série des cinq sens.
Deux autres groupes de ce modèle sont connus et répertoriés: le premier, conservé au J. Paul Getty Museum de Los Angeles présente un magot barbu et dispose d'un parasol en bronze et porcelaine surmonté d'un petit dragon (le parasol ayant été ajouté ultérieurement), une seconde version très proche est conservée au musée de Turin.