拍品專文
Cette majestueuse commode est attribuable à l'ébéniste Etienne Doirat en raison de son placage, de sa forme et son ornementation de bronze doré.
En ce qui concerne son placage, signalons que le bois de violette est un des bois de prédilection de Doirat. Mais surtout, il emploie de façon récurrente -pour ne pas dire systématique- cette marqueterie en frisage à pointes de diamant (on simplifierait en disant en croisillons) qui apparaît sur la présente commode. Ces motifs permettent d'alléger les lignes de la commode et de tempérer son côté imposant.
Au sujet de sa forme, soulignons que Doirat affectionne particulièrement les modèles que l'on qualifierait aujourd'hui de quelque peu archaïsants. On retrouve ainsi à plusieurs reprise un épaulement très prononcé de la façade, accompagné ou non d'un galbé de la façade et des côtés.
Enfin, plusieurs des bronzes ornant cette commode figurent sur des oeuvres de Doirat. Ce dernier gardait d'ailleurs la propriété exclusive de ses bronzes. A titre d'exemple, on peut comparer les poignées de la présente commode à ceux de celle illustrée dans Alexandre Pradère, Les Ebénistes Français de Louis XIV à la Révolution, Paris, 1989, p. 123.
Doirat eut plusieurs installations successives dans le quartier du Faubourg Saint Antoine. Il rencontra un succès manifeste, réussite attestée tant par la riche dot de sa fille -en 1720- que par la présence de onze établis dans son atelier.
En ce qui concerne son placage, signalons que le bois de violette est un des bois de prédilection de Doirat. Mais surtout, il emploie de façon récurrente -pour ne pas dire systématique- cette marqueterie en frisage à pointes de diamant (on simplifierait en disant en croisillons) qui apparaît sur la présente commode. Ces motifs permettent d'alléger les lignes de la commode et de tempérer son côté imposant.
Au sujet de sa forme, soulignons que Doirat affectionne particulièrement les modèles que l'on qualifierait aujourd'hui de quelque peu archaïsants. On retrouve ainsi à plusieurs reprise un épaulement très prononcé de la façade, accompagné ou non d'un galbé de la façade et des côtés.
Enfin, plusieurs des bronzes ornant cette commode figurent sur des oeuvres de Doirat. Ce dernier gardait d'ailleurs la propriété exclusive de ses bronzes. A titre d'exemple, on peut comparer les poignées de la présente commode à ceux de celle illustrée dans Alexandre Pradère, Les Ebénistes Français de Louis XIV à la Révolution, Paris, 1989, p. 123.
Doirat eut plusieurs installations successives dans le quartier du Faubourg Saint Antoine. Il rencontra un succès manifeste, réussite attestée tant par la riche dot de sa fille -en 1720- que par la présence de onze établis dans son atelier.