Lot Essay
Ce cabinet présente un remarquable travail de laque européenne à l'imitation des laques orientales. Il offre d'ailleurs tant des laques d'esprit japonais à très fort relief -sur le dessus et à la partie inférieure de la façade- que des laques sur des surfaces planes. Il faut en outre souligner l'harmonieux décor s'appuyant sur les contrastes entre des ors de deux tons.
Si les paysages sont indubitablement d'esprit oriental, les frises ornant les montants et la doucine du plateau supérieur reprennent de façon plus européenne des motifs végétaux japonais.
La réinterprétation par des artisans européens de laques orientales souligne la fascination de la Chine dans les arts décoratifs du XVIIIe siècle. Plus précisément, elle nous renvoit au réemploi par les ébénistes des panneaux de laque provenant de cabinets ou de paravents.
Le remarquable travail de laque a été longuement attribué à l'atelier du château de Chantilly. Nénamoins, cette hypothèse n'est pas à ce jour soutenue par des sources documentaires.
Du piètement de bois doré, on peut souligner l'habileté des proportions. Elle permet d'aboutir à un équilibre parfait entre le coffre et son support, chacun des éléments mettant en valeur l'autre. Le répertoire décoratif du piètement est celui du néo-classicisme et met en avant les feuilles de laurier ou d'acanthe, les frises d'entrelacs ou de rais de coeur dont les ornemanistes font la diffusion. L'importance du commanditaire est soulignée par les fleurs de lys fortement saillantes dans les angles et la frise de feuilles de laurier renvoyant à l'iconographie antique.
Le coffre aurait figuré dans les collections du petit fils de Louis XIV, Louis-Henri de Bourbon (1692-1740), prince de Condé et duc de Bourbon.
Si les paysages sont indubitablement d'esprit oriental, les frises ornant les montants et la doucine du plateau supérieur reprennent de façon plus européenne des motifs végétaux japonais.
La réinterprétation par des artisans européens de laques orientales souligne la fascination de la Chine dans les arts décoratifs du XVIIIe siècle. Plus précisément, elle nous renvoit au réemploi par les ébénistes des panneaux de laque provenant de cabinets ou de paravents.
Le remarquable travail de laque a été longuement attribué à l'atelier du château de Chantilly. Nénamoins, cette hypothèse n'est pas à ce jour soutenue par des sources documentaires.
Du piètement de bois doré, on peut souligner l'habileté des proportions. Elle permet d'aboutir à un équilibre parfait entre le coffre et son support, chacun des éléments mettant en valeur l'autre. Le répertoire décoratif du piètement est celui du néo-classicisme et met en avant les feuilles de laurier ou d'acanthe, les frises d'entrelacs ou de rais de coeur dont les ornemanistes font la diffusion. L'importance du commanditaire est soulignée par les fleurs de lys fortement saillantes dans les angles et la frise de feuilles de laurier renvoyant à l'iconographie antique.
Le coffre aurait figuré dans les collections du petit fils de Louis XIV, Louis-Henri de Bourbon (1692-1740), prince de Condé et duc de Bourbon.