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拍品專文
"Son oeuvre reflète certaines tendances de son époque, l'orientalisme marqué par le souci du "vrai" et non par un romantisme exotique et clinquant. Il a su, en observateur attentif et respectueux, approcher la réalité de ce pays et de ses habitants"
Jean-Christophe Caffé, Catalogue du Musée de Brou, Bourg-en-Bresse, 1991
Jules Migonney étudie à l'école des Beaux-Arts de Lyon puis à Paris où il se lie d'amitié avec Derain, Matisse et Marquet. S'il admire l'audace de ses camarades "fauves", il conserve son indépendance stylistique et une esthétique plus classique.
Il faut attendre 1909 et l'obtention de la bourse Abd-el-Tif pour que ces années d'expérimentation portent leur fruit: l'Algérie subjugue le peintre, stimule son imagination et révèle sa personnalité artistique. Période considérée comme le sommet de son art, il voyage en 1910 dans les régions montagneuses de la Kabylie, périple qui lui permet d'approcher et de peindre les populations nomades avec vérité et sans artifice. En portraitiste de talent, il cherche moins à idéaliser son sujet qu'à en restituer l'intensité psychologique.
Jean-Christophe Caffé, Catalogue du Musée de Brou, Bourg-en-Bresse, 1991
Jules Migonney étudie à l'école des Beaux-Arts de Lyon puis à Paris où il se lie d'amitié avec Derain, Matisse et Marquet. S'il admire l'audace de ses camarades "fauves", il conserve son indépendance stylistique et une esthétique plus classique.
Il faut attendre 1909 et l'obtention de la bourse Abd-el-Tif pour que ces années d'expérimentation portent leur fruit: l'Algérie subjugue le peintre, stimule son imagination et révèle sa personnalité artistique. Période considérée comme le sommet de son art, il voyage en 1910 dans les régions montagneuses de la Kabylie, périple qui lui permet d'approcher et de peindre les populations nomades avec vérité et sans artifice. En portraitiste de talent, il cherche moins à idéaliser son sujet qu'à en restituer l'intensité psychologique.