拍品专文
Ce bureau aux lignes élancées, au plateau élégamment mouvementé, se caractérise par une ornementation de bronze généreuse. Chaque élément est marqué au C couronné et pourrait indiquer une date de fabrication située entre 1745 et 1749 ou la date à laquelle le bureau est passé sur le marché car les caractères stylistiques bien que compatibles avec ces années-là pourraient remonter aux années 1730.
En effet, tout comme le dessin du bureau, les modèles de bronze à motif de cabochons rocaille et feuillage déchiqueté se retrouvent sur nombre d'oeuvres datables de ces années.
Plus particulier est le bronze qui orne les côtés du bureau. Le décor de feuillage et cabochon est ici complété de personnages en buste aux allures d'espagnolettes.
Dès lors que l'on retrouve ces personnages sur des oeuvres de Jacques-Philippe Carel comme sur les poignées de la commode estampillée de ce maître, conservée dans les collections royales de Suède à Stockholm (illustrée dans A Pradère, Les Ebénistes français de Louis XIV à la Révolution, Editions du Chêne, Paris, 1989, p. 142, fig.112), il est tentant de lui attribuer ce bureau portant une trace d'estampille qui pourrait être la sienne. La commode précitée est d'ailleurs ornée sur les côtés de bas-reliefs, représentant Apollon et Diane, qui occupent un large espace comme c'est le cas sur le présent bureau.
L'estampille pourrait également être celle d'Antoine ou Mathieu Criaerd, le premier actif dans les premières années de règne de Louis XV, le second reçu maître en 1738.
En effet, tout comme le dessin du bureau, les modèles de bronze à motif de cabochons rocaille et feuillage déchiqueté se retrouvent sur nombre d'oeuvres datables de ces années.
Plus particulier est le bronze qui orne les côtés du bureau. Le décor de feuillage et cabochon est ici complété de personnages en buste aux allures d'espagnolettes.
Dès lors que l'on retrouve ces personnages sur des oeuvres de Jacques-Philippe Carel comme sur les poignées de la commode estampillée de ce maître, conservée dans les collections royales de Suède à Stockholm (illustrée dans A Pradère, Les Ebénistes français de Louis XIV à la Révolution, Editions du Chêne, Paris, 1989, p. 142, fig.112), il est tentant de lui attribuer ce bureau portant une trace d'estampille qui pourrait être la sienne. La commode précitée est d'ailleurs ornée sur les côtés de bas-reliefs, représentant Apollon et Diane, qui occupent un large espace comme c'est le cas sur le présent bureau.
L'estampille pourrait également être celle d'Antoine ou Mathieu Criaerd, le premier actif dans les premières années de règne de Louis XV, le second reçu maître en 1738.