TABLE A THE D'EPOQUE LOUIS XVI
No VAT will be charged on the hammer price, but VA… 顯示更多
TABLE A THE D'EPOQUE LOUIS XVI

TRAVAIL PROBABLEMENT VIENNOIS

細節
TABLE A THE D'EPOQUE LOUIS XVI
TRAVAIL PROBABLEMENT VIENNOIS
En placage d'amarante et ébène, filets de laiton et ornementation de bronze ciselé et doré, à deux plateaux ceints de galeries ajourées de style japonisant, le plateau supérieur orné d'une frise de feuilles de laurier, reposant sur deux montants cambrés, le plateau inférieur orné d'une frise de perles, la frise de laurier manquante, reposant sur quatre pieds fuselés à pans coupés terminés par des sabots dont un manquant
Hauteur: 94 cm. (37 in.), Largeur: 41,5 cm. (16¼ in.), Profondeur: 33 cm. (13 in.)
來源
Maison Barbe, antiquaire à Paris dans les années 1960.
注意事項
No VAT will be charged on the hammer price, but VAT payable at 19.6% (5.5% for books) will be added to the buyer’s premium which is invoiced on a VAT inclusive basis
更多詳情
A LOUIS XVI ORMOLU-MOUNTED MAHOGANY AND EBONY TEA-TABLE, PROBABLY VIENNESE

拍品專文

Cette table gracile et élancée est d'une grande délicatesse et d'un grand raffinement. Le double plateau, les montants évasés, la galerie ajourée rappelant les balustrades de pagodes pourrait faire penser à un meuble de fantaisie digne des un intérieurs "dans le goût chinois" à l'époque Louis XVI.

Sa forme originale, son décor sobre jouant sur le contraste entre l'acajou, l'ébène et les filets de laiton l'apparentent au mobilier viennois de la fin du XVIIIème siècle et du tout début du XIXème siècle. Le modèle en effet rappelle la fantaisie qui gouverne la création des meubles viennois de cette époque, asociant volontiers lignes courbes et rectilignes. Le dessin de la galerie de bronze à décor d'entrelacs géométriques témoigne de cette fantaisie. Gottlieb August Pohle en donne des exemples comparables sur des dessins publiés en 1806.

Le décor de contraste, les mêmes ieds élancés se retrouvent sue une table à écrire viennoise de la fin du XVIII7me siècle, vendue par Christie's Londres, le juillet 2006, lot 70.

LA présente table témoigne pourtant de plus de sophistication, notamment au niveau des pieds. Ils sont surmontés d'un motif arrondi, leurs angles sont rudentés de canaux de laiton. Fantaisie certes mais ici l'ensemble reste d'une grande sobriété et d'un grand équilibre et ainsi évoque les exemples français créés par Martin Carlin ou Adam Weisweiler.

Le nom de Martin Carlin pourrait être évoqué bien qu'à notre connaissance aucun meuble comparable ne puisse être cité. Il produisit de nombreux meubles légers, tables chiffonnières, tables à écrire soutenues par de fins montants élancés, combinant des montures de bronze d'une grande diversité et témoignant d'une grande originalité comme les galeries imitant la vannerie sur les tables conservées au Musée du Louvre à Paris, illustrées dans D. Alcouffe et al., Le Mobilier du Musée du Louvre, Tome 1, Editions Faton, Dijon, 1993, pp. 228-229. La table de du grand Cabinet de Madame Victoire à Bellevue (ibid., p. 260) est elle ornée d'une frise de feuillage similaire à celle ajourée qui orne la ceinture de la présente table.

Une table viennoise de la fin du XVIIIème siècle, comparable, est conservée au Carnegie Institute à Pittsburgh aux Etats-Unis.