Lot Essay
Ce rare modèle de pendule à l'éléphant, très différent de ceux produits par Saint-Germain dans les mêmes années, à trois autres exemplaires connus, sur lesquels l'éléphant est en bronze patiné:
-"Victoria & Albert Museum, Londres, coll. Jones (Vergodete Bronzen, Munich 1986, vol. I, p.124, fig. 286), signé " fait par Caffieri", en bronze patiné et bronze doré, actuellement présenté sans le socle néoclassique avec lequel il était jadis photographié.
-"Coll. Baron Guy de Rothschild, hôtel Lambert (Belles Demeures de Paris, Hachette, 1977, p. 74), en bronze patiné et bronze doré, mouvement signé Lenoir.
-"Autrefois galerie Kraemer, Paris (Connaissance des Arts, avril 1958, p.99)
Ce modèle existait avant 1747 dans l'atelier de Caffieri père, puisqu'il est décrit dans l'inventaire de son stock lors de l'association avec son fils, en 1747 :
" Plus les modèles d'une pendule à l'éléphant dont les quatre pieds posés sur une terrasse. Il porte sur son dos, au moyen d'une housse, une bonte de pendule, la coquille de ladite bonte sert de modèle pour le devant et le derrière, sur ladite bonte il s'y met un singe, le tout est de cuivre, or [hormis] l'éléphant qui est de cire ".
On retrouve le même modèle dans l'inventaire après décès de Caffieri père en 1755 (" N075-76, un modèle de pendule à tambour avec son pied surmonté d'un singe, 72 L "), ainsi qu'une pendule achevée de ce type prisée la somme importante de 400 L (" N0145. Une bonte de pendule ' iliphant dori d'or moulu, prisi 400 L "). En l'absence du poingon du C couronné (1745-1749), on est donc tenté de dater cette pendule vers 1750-1755.
L'association d'une pendule rocaille de ce type avec une base musicale datable de vingt ans plus tard (vers 1770-1775) peut s'expliquer dans le contexte de l'atelier des Caffieri père et fils, qui dura de 1710 à 1774, quand il s'est agit de mettre au goût du jour pour la rendre vendable une pendule de modèle riche (quoique devenue démodée), qui avait du rester invendue dans l'atelier après la mort de Caffieri père.
-"Victoria & Albert Museum, Londres, coll. Jones (Vergodete Bronzen, Munich 1986, vol. I, p.124, fig. 286), signé " fait par Caffieri", en bronze patiné et bronze doré, actuellement présenté sans le socle néoclassique avec lequel il était jadis photographié.
-"Coll. Baron Guy de Rothschild, hôtel Lambert (Belles Demeures de Paris, Hachette, 1977, p. 74), en bronze patiné et bronze doré, mouvement signé Lenoir.
-"Autrefois galerie Kraemer, Paris (Connaissance des Arts, avril 1958, p.99)
Ce modèle existait avant 1747 dans l'atelier de Caffieri père, puisqu'il est décrit dans l'inventaire de son stock lors de l'association avec son fils, en 1747 :
" Plus les modèles d'une pendule à l'éléphant dont les quatre pieds posés sur une terrasse. Il porte sur son dos, au moyen d'une housse, une bonte de pendule, la coquille de ladite bonte sert de modèle pour le devant et le derrière, sur ladite bonte il s'y met un singe, le tout est de cuivre, or [hormis] l'éléphant qui est de cire ".
On retrouve le même modèle dans l'inventaire après décès de Caffieri père en 1755 (" N075-76, un modèle de pendule à tambour avec son pied surmonté d'un singe, 72 L "), ainsi qu'une pendule achevée de ce type prisée la somme importante de 400 L (" N0145. Une bonte de pendule ' iliphant dori d'or moulu, prisi 400 L "). En l'absence du poingon du C couronné (1745-1749), on est donc tenté de dater cette pendule vers 1750-1755.
L'association d'une pendule rocaille de ce type avec une base musicale datable de vingt ans plus tard (vers 1770-1775) peut s'expliquer dans le contexte de l'atelier des Caffieri père et fils, qui dura de 1710 à 1774, quand il s'est agit de mettre au goût du jour pour la rendre vendable une pendule de modèle riche (quoique devenue démodée), qui avait du rester invendue dans l'atelier après la mort de Caffieri père.