Lot Essay
Inscription sur la base: 'Izz li-mawlâna al-sultân [a]l-a, 'azam mâlik ri'qâb al-umam Sultân, al-salâtin wa al-'arab wa al-'ajam al-a, al-'âlim al-'âdil al-mujâhid a a; gloire à notre Seigneur le Roi le plus puissant, celui qui fait plier les nuques de toutes les nations, Roi des rois des arabes et des non arabes, le savant, le juste, le combattant
Inscription sur la bordure supérieure: al-'Izz al-nasr al-i, 'qbâl al-jidd al-majd wa a, l-ifzâl wa al-karam wa, al-hilm wa al-'ilm a; gloire triomphe, prospérité, chance victoire, éminence et considération, clémence et savoir
Inscription sur la bordure intérieure: al-'Izz wa al-nasr wa al-i'qbâl al-karam, al-jidd al-majd wa a-, -l ifzâl al-a; gloire triomphe et prospérité considération, chance, victoire, éminence
Inscription autour de l'embouchure: al'Izz wa al-ba'qâ wa, al-jawd al-sakhâ', al-hilm wa al-hayâ', wa al-birr wa al-'atâ'; gloire et longue vie et, générosité abondance, clémence réserve, pureté et bonté
Pour un chandelier similaire, prêté par M. Edmond Guerin lors de la même exposition, voir: G. Migeon, " L'exposition des arts musulmans, l'Union Centrale des Arts Décoratifs ", Gazette des Beaux-arts, 1903, n. 531 (mai), Paris, p. 46.
Exposé en 1903, ce chandelier a été décrit comme étant produit à Mossoul en Irak. En effet, un chandelier ayant des proportions et un décor similaires se trouve au Musée Benaki, fait en 717H./1317-8 par le maître Ali le fils d'Umar, fils d'Ibrahim al-Shankari al-Mawsili, voir: Mikhail B. Piotrovsky et John Vrieze (eds.), Earthly beauty, Heavenly Art, Amsterdam, 2000, p. 71, n. 6. Toutefois, l'inscription est différente dans sa calligraphie et son contenu, elle correspond aux dédicaces les plus typiques des Fars. L'inscription ainsi que les petits bandeaux sont très similaires sur la pièce la plus importante des métaux de Shiraz, faite pour Abu Ishaq conservée au Musée d'Art Islamique à Doha, voir: J. Allan, Metalwork treasures from the Islamic Courts, Doha et Londres, 2002, p. 34-39, n. 6. Un élément particulier caractérise notre chandelier, il s'agit des traits gravés sur les têtes et les cous des personnages, généralement présents sur des miniatures mais rarement sur les objets en métal. Ce chandelier a gardé un remarquable état de conservation, avec la majorité de son argent et une grande partie de ses incrustations d'or, permettant encore de mettre en valeur la brillance de sa décoration si riche.
Inscription sur la bordure supérieure: al-'Izz al-nasr al-i, 'qbâl al-jidd al-majd wa a, l-ifzâl wa al-karam wa, al-hilm wa al-'ilm a; gloire triomphe, prospérité, chance victoire, éminence et considération, clémence et savoir
Inscription sur la bordure intérieure: al-'Izz wa al-nasr wa al-i'qbâl al-karam, al-jidd al-majd wa a-, -l ifzâl al-a; gloire triomphe et prospérité considération, chance, victoire, éminence
Inscription autour de l'embouchure: al'Izz wa al-ba'qâ wa, al-jawd al-sakhâ', al-hilm wa al-hayâ', wa al-birr wa al-'atâ'; gloire et longue vie et, générosité abondance, clémence réserve, pureté et bonté
Pour un chandelier similaire, prêté par M. Edmond Guerin lors de la même exposition, voir: G. Migeon, " L'exposition des arts musulmans, l'Union Centrale des Arts Décoratifs ", Gazette des Beaux-arts, 1903, n. 531 (mai), Paris, p. 46.
Exposé en 1903, ce chandelier a été décrit comme étant produit à Mossoul en Irak. En effet, un chandelier ayant des proportions et un décor similaires se trouve au Musée Benaki, fait en 717H./1317-8 par le maître Ali le fils d'Umar, fils d'Ibrahim al-Shankari al-Mawsili, voir: Mikhail B. Piotrovsky et John Vrieze (eds.), Earthly beauty, Heavenly Art, Amsterdam, 2000, p. 71, n. 6. Toutefois, l'inscription est différente dans sa calligraphie et son contenu, elle correspond aux dédicaces les plus typiques des Fars. L'inscription ainsi que les petits bandeaux sont très similaires sur la pièce la plus importante des métaux de Shiraz, faite pour Abu Ishaq conservée au Musée d'Art Islamique à Doha, voir: J. Allan, Metalwork treasures from the Islamic Courts, Doha et Londres, 2002, p. 34-39, n. 6. Un élément particulier caractérise notre chandelier, il s'agit des traits gravés sur les têtes et les cous des personnages, généralement présents sur des miniatures mais rarement sur les objets en métal. Ce chandelier a gardé un remarquable état de conservation, avec la majorité de son argent et une grande partie de ses incrustations d'or, permettant encore de mettre en valeur la brillance de sa décoration si riche.