BAS RELIEF EN IVOIRE SCULPTE REPRESENTANT ADAM ET EVE QUESTIONNES PAR DIEU
No VAT will be charged on the hammer price, but VA… 显示更多
BAS RELIEF EN IVOIRE SCULPTE REPRESENTANT ADAM ET EVE QUESTIONNES PAR DIEU

ATELIER PARISIEN, PROBABLEMENT FIN DU XIIIEME SIECLE

细节
BAS RELIEF EN IVOIRE SCULPTE REPRESENTANT ADAM ET EVE QUESTIONNES PAR DIEU
ATELIER PARISIEN, PROBABLEMENT FIN DU XIIIEME SIECLE
De forme rectangulaire, représentant Eve et Adam à gauche et Dieu à droite; orné en partie haute et basse d'une frise feuillagée; quelques éclats et fentes mineurs; une petite section du bord droit remplacée
Hauteur: 9 cm. (3 5/8 in.)
出版
R. Koechlin, Les Ivoires Gothiques Français, Paris, Edition Auguste Picard, 1924, p. 12, n. 26(2), illustré pl. XII.
D. Gaborit-Chopin, Ivoires médiévaux Ve-XVe siècle, Paris, 2003, p. 327, n. 118.

Littérature comparée:
H. Evans and W. Wixom eds., Exposition The Glory of Byzantium - Art and Culture in the Middle Byzantine Era AD 843-1261, New York, The Metropolitan Museum of Art, 11 mars - 6 juillet 1997.
展览
Exposition Rétrospective de l'Art Français des Origines à 1800, organisée dans le cadre de l'Exposition Universelle, Musée du Petit-Palais, Paris, 1900, n. 79.
注意事项
No VAT will be charged on the hammer price, but VAT payable at 19.6% (5.5% for books) will be added to the buyer’s premium which is invoiced on a VAT inclusive basis
更多详情
A RECTANGULAR IVORY RELIEF OF GOD QUESTIONING ADAM AND EVE, PARISIAN WORKSHOP, PROBABLY LATE 13TH CENTURY

拍品专文

Cet ivoire très rare représentant Dieu interrogeant Adam et Eve se singularise particulièrement dans la collection Gillot. Sa nature idiosyncratique n'a pas d'équivalent dans la sculpture gothique française. Un fragment de relief représentant La Création d'Eve, conservé au Musée du Louvre à Paris, sans aucun doute le pendant du présent lot, est l'exception qui confirme la règle (voir illustration). Les deux reliefs présentent la même bordure feuillagée et la même attention portée aux proportions des corps, aux physionomies et à la draperie. Gaborit-Chopin (loc. cit.) suggère une datation de la fin du XIIIème siècle et suit Koechlin selon lequel ces deux reliefs compteraient parmi les premières oeuvres des ateliers parisiens (Ibid). Le fait que les deux reliefs soient fortement influencés par les styles antérieurs rend leur attribution à un atelier spécifique plus difficile. Bien que Gaborit-Chopin rapproche les palmettes en frise du style carolingien plus que du style gothique, il est probable qu'ils soient en réalité influencés par les prototypes de la deuxième moitié du Xème siècle.
Une frise de palmettes comparable se retrouve par exemple sur une plaque représentant le Christ Pentocrator de la collection Fitzwilliam à Cambridge (Evans et Wixom, op. cit., p. 136, n. 83A). Plus frappant est la ressemblance des proportions des corps, la draperie presque classique, anguleuse et figée, les physionomies avec un panneau de la Crucifixion conservé au Musée du Louvre à Paris (ibid., p. 150-151, n. 96). La nationalité de l'artiste reste incertaine mais celui-ci s'inspira sans aucun doute d'un modèle byzantin. L'absence de traits gothiques suggère quant à elle une exécution dans les prémices de ce style.