拍品专文
Ainsi que le remarque Koechlin dans Les Ivoires Gothiques Francais (op. cit., vol. 2, p. 124-125) les triptyques en ivoire représentant la Vierge à l'Enfant dans la partie centrale, celle-ci souvent flanquée d'anges portant des bougies, investirent peu à peu la troisième dimension lors du dernier quart du XIIIème siècle, le groupe central presque traité en ronde bosse, l'arche sous lequel il se place projeté vers l'avant pour former un porche soutenu par des colonnettes. Les parties latérales se divisèrent alors en deux pour pouvoir se refermer sur ce volume architecturé. Le triptyque devint alors polyptyque. Le présent lot provient de l'un d'entre eux.
Le polyptyque était destiné à la dévotion au sein d'une petite chapelle ou dans un contexte domestique. Plusieurs exemples existent (voir notamment Koechlin op. cit., n. 134, 140, 150 et 154-156, pl. XXXVII-XL). Le groupe d'ivoires que Gaborit-Chopin attribue à L'atelier du coffret de Cracovie (op. cit., p. 394-402) semble être l'exemple le plus proche. Le prototype, conservé dans le Trésor de la Cathédrale de Cracovie (Koechlin, op. cit., n. 1285, pl. CCXIX - CCXX) présente de nombreuses similitudes dont l'attention portée aux physionomies, l'inclinaison des têtes, le regard, le menton en saillie, et les mêmes draperies. Une autre comparaison peut être tirée de diptyques conservés au Musée du Louvre (Gaborit-Chopin, op. cit., n. 158, p. 394-396 et n. 159 p. 397-398). Dans les deux cas la figure de la Vierge a la même inclinaison de la tête, le même menton, le long nez, les lèvres entrouvertes, et le pli tombant depuis la taille, comme c'est le cas ici. Le lot 253 provient du même atelier. La Vierge présente la même physionomie.
Le polyptyque était destiné à la dévotion au sein d'une petite chapelle ou dans un contexte domestique. Plusieurs exemples existent (voir notamment Koechlin op. cit., n. 134, 140, 150 et 154-156, pl. XXXVII-XL). Le groupe d'ivoires que Gaborit-Chopin attribue à L'atelier du coffret de Cracovie (op. cit., p. 394-402) semble être l'exemple le plus proche. Le prototype, conservé dans le Trésor de la Cathédrale de Cracovie (Koechlin, op. cit., n. 1285, pl. CCXIX - CCXX) présente de nombreuses similitudes dont l'attention portée aux physionomies, l'inclinaison des têtes, le regard, le menton en saillie, et les mêmes draperies. Une autre comparaison peut être tirée de diptyques conservés au Musée du Louvre (Gaborit-Chopin, op. cit., n. 158, p. 394-396 et n. 159 p. 397-398). Dans les deux cas la figure de la Vierge a la même inclinaison de la tête, le même menton, le long nez, les lèvres entrouvertes, et le pli tombant depuis la taille, comme c'est le cas ici. Le lot 253 provient du même atelier. La Vierge présente la même physionomie.