L'ancienne salle de l'Apollon du Belvédère au Louvre

細節

PIERRE-FRANCOIS-LEONARD FONTAINE (PONTOISE 1762-1853 PARIS)
L'ancienne salle de l'Apollon du Belvédère au Louvre
avec inscriptions 'Salle de sculptures au Louvre aquarelle par P.F.L. Fontaine appartient à Meunié architecte rue de Florence 12' (selon une étiquette au dos du cadre)
craie noire, aquarelle
315 x 319 mm.

來源

Symphorien-Louis Meunié, gendre de P.-F.-L. Fontaine.
Puis par descendance au propriétaire précédent.

出版

M. Fouché, Percier et Fontaine, Paris, 1907, p. 57. C. Aulanier, Histoire du Palais et du Musée du Louvre. La Petite Galerie, appartement d'Anne d'Autriche, salles romaines, Paris, 1955, pl. 58. J.-J. Marquet de Vasselot, Répertoire des vues des salles du Musée du Louvre, Paris, 1946, pp. 62-3, pl.125.
M.-L. Biver, Pierre Fontaine, premier architecte de l'empereur, Paris, 1964, pp. 75-82, pl. 23.

展覽

Paris, Exposition universelle, 1900, no. 137 (selon un étiquette au dos du cadre).

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拍品專文

Ce dessin a été exécuté à l'automne 1815, au moment où Fontaine est chargé par le conservateur des Antiquités du Louvre, Ennio Quirino Visconti (1751-1818) de réaménager les salles des antiques du musée. Ce réaménagement était rendu indispensable par le fait que le musée avait dû restituer de nombreuses sculptures qui avaient été saisies en Italie, en particulier plusieurs chefs-d'oeuvre des collections papales dont l'Apollon du Belvédère et le Laocoon.
La présente vue est prise de l'Ancienne salle des Vertus - on distingue, au-dessus de la porte, La Prudence et la Prévoyance peinte par Giovanni Francesco Romanelli (1610-1662) - et représente la salle des Empereurs où était jusqu'alors installé l'Apollon du Belvédère, remplacé ici par la Diane de Versailles. L'artiste a également représenté plusieurs marbres, dont la Vénus du Capitole, de la collection Borghèse, arrivés en France entre 1808 et 1813, mais qui étaient, jusque-là, restés dans leurs caisses à Versailles.
D'autres aquarelles représentant des vues du musée des Antiques par Fontaine sont connues. Elles proviennent également de la collection de Symphorien-Louis Meunié (1795-1871) (voir C. Aulanier, op. cit., pl. 55; et J.J. Marquet de Vasselot, op. cit., pl.19, 22, et 42).