Lot Essay
Rare spécimen non éclos de grande taille, intact et présentant une très belle préservation de la surface de la coquille. Traces d'oxyde de fer et de manganèse dues à une longue durée d'enfouissement. Légères traces d'érosion dues à l'acidité des sédiments.
Si l'Aepyornis maximus a toujours hanté l'esprit des marins et des artistes depuis très certainement la plus haute antiquité, ce n'est toutefois que sur un objet du XIIe ou XIIIe siècle iranien, une coupe en céramique, qu'on en trouve une évocation sous la forme d'un oiseau à tête d'éléphant. Cette coupe était d'ailleurs visible au sein de l'exposition consacrée au Grand Louvre aux trésors d'art islamique de la Fondation de son Altesse l'Aga Khan. Voir la photographie ci-jointe (tous droits réservés à Aga Khan Trust for Culture, Genève, que nous remercions pour cette autorisation de reproduction).
Aga Khan Trust for Culture. AKM00556. Petite coupe en céramique lustrée décorée d'un oiseau-éléphant. Iran 12e-13e Siè cle.
Le premier témoignage moderne de l'existence de l'Aepyornis maximus sera quant à lui effectué par le premier gouverneur de Madagascar, l'Amiral Etienne de Flacourt. L'oiseau décrit alors sous le nom de "Vouroupatra" et ses oeufs énormes restaient alors légendaires. Il fallut toutefois attendre le 27 janvier 1851 pour qu'une communication de l'Académie des Sciences par Mr Isidore Geoffroy Saint Hilaire donne une preuve scientifique et une dénomination de l'animal à qui l'on attribuera definitivement la ponte de ces oeufs. Cet homme de science en montra d'ailleurs publiquement quelques exemplaires.
Voir Fuller, E., Extinct Birds, Oxford University Press, 2000. et Milne Edwards, A., Masson, G., Recherche sur la faune ornithologique éteinte des îles Mascareignes et de Madagascar, 1866.
Si l'Aepyornis maximus a toujours hanté l'esprit des marins et des artistes depuis très certainement la plus haute antiquité, ce n'est toutefois que sur un objet du XIIe ou XIIIe siècle iranien, une coupe en céramique, qu'on en trouve une évocation sous la forme d'un oiseau à tête d'éléphant. Cette coupe était d'ailleurs visible au sein de l'exposition consacrée au Grand Louvre aux trésors d'art islamique de la Fondation de son Altesse l'Aga Khan. Voir la photographie ci-jointe (tous droits réservés à Aga Khan Trust for Culture, Genève, que nous remercions pour cette autorisation de reproduction).
Aga Khan Trust for Culture. AKM00556. Petite coupe en céramique lustrée décorée d'un oiseau-éléphant. Iran 12e-13e Siè cle.
Le premier témoignage moderne de l'existence de l'Aepyornis maximus sera quant à lui effectué par le premier gouverneur de Madagascar, l'Amiral Etienne de Flacourt. L'oiseau décrit alors sous le nom de "Vouroupatra" et ses oeufs énormes restaient alors légendaires. Il fallut toutefois attendre le 27 janvier 1851 pour qu'une communication de l'Académie des Sciences par Mr Isidore Geoffroy Saint Hilaire donne une preuve scientifique et une dénomination de l'animal à qui l'on attribuera definitivement la ponte de ces oeufs. Cet homme de science en montra d'ailleurs publiquement quelques exemplaires.
Voir Fuller, E., Extinct Birds, Oxford University Press, 2000. et Milne Edwards, A., Masson, G., Recherche sur la faune ornithologique éteinte des îles Mascareignes et de Madagascar, 1866.